Spinach, iron & Popeye

I just finished reading this very interesting paper, published in the Internet Journal of Criminology, by Dr Mike Sutton, who shows that even the most zealous urban myth busters may themselves end up committing the very crimes they are fighting against…
Bon appétit! A copy is available here if the original link is down.

Disclaimer: I have not verified Sutton’s sources…

Les traders ont plus que jamais besoin de vous

La Fondation Erwin Mayer tient à associer toute son énergie à l’honorable mission caritative que l’association Save the traders a souhaité entreprendre.

Chacun a déjà pu faire ce constat simple : Les traders ont été injustement désignés comme les boucs émissaires de la crise mondiale que nous traversons. Non seulement c’est un raccourci fallacieux, mais c’est surtout oublier qu’ils en sont les premières victimes ! Fortune, emploi, honneur, certains d’entre eux ont tout perdu ou presque.

Alors, comme vous l’invite ce clip, que Save the traders a réalisé pour sensibiliser l’opinion publique à la situation désespérée de personnes de plus en plus nombreuses à Paris, Londres et New York, n’oubliez pas de donner beaucoup, ça aidera un peu.

Vous pouvez alternativement donner au Mir et au Bien, ils vous le rendront.

Stand By Me aux quatre coins du monde

Voici un clip pour le moins sympathique que j’ai découvert via Journal d’un avocat. Stand by Me est l’une de mes musiques préférées, et cela fait chaud au coeur de la voir interprétée avec tant de synchronicité et de talent par des personnes si différentes.

Do you really know Tetris and the like?

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The “This Page Intentionally Left Blank”-Project

Je n’ai pas posté depuis plus d’un mois, alors je me dois de rendre hommage à un projet extraordinaire sous-jacent qui a pu inconsidérément motiver mon apathie de publication:

http://www.this-page-intentionally-left-blank.org/

Je vous laisse découvrir, et à bientôt pour quelque chose de plus consistant.

The beauty and the beasts, ou de l’amour du beau

Je suis tombé sur un article fort intéressant du Washington Post à propos d’une expérience conduite à Washinton DC, où l’un des meilleurs violonistes au monde a accepté de jouer dans le métro avec son Stradivarius…

Le résultat amène à une réflexion certaine sur le beau : en 43 minutes, $32 donnés par 27 personnes sur un total de 1097 passants. Aucun rassemblement autour de l’artiste. Les journalistes ont ensuite interviewé une quarantaine de personnes, ce qui enrichit notablement l’expérience en apportant quelques réponses aux questions que l’on ne manquera pas de se poser.

D’accord, $40 de l’heure n’a rien de ridicule, sauf si on le compare aux $60,000 que facture ordinairement l’artiste Joshua Bell.

Pour ma part, cet article m’a beaucoup touché car j’ai aussi eu l’opportunité, mais durant seulement 1 minutes et 5 secondes, de conjuguer talents artistiques et mendicité à Chicago. C’était en 2004 et, sortant d’un excellent restaurant, je décidai d’attendre mes proches en m’asseyant au coin d’une rue et en chantant de tout mon coeur et de toute mon âme la Chanson pour l’Auvergnat de Georges Brassens. Je fus éblouis par mon succès, la première (et seule) personne me croisant sortit nonchalamment un billet de 1$ qu’elle glissa furtivement dans mes mains entrouvertes (Mon « Premier dollar », « Sou fétiche » que j’ai hélas perdu avec mon portefeuille voilà deux ans, avis à ceux qui l’auraient retrouvé, c’est un billet de $1 en apparence tout à fait banal). Si $1/minute font $60/heure, je me dis aujourd’hui que mes talents me permettraient peut-être, si l’on m’en donnait l’occasion de facturer $90,000 de l’heure pour mes prestations artistiques.

L’article, agrémenté de quelques vidéos, se trouve ici.

Google en ligne de commande

Les API réservent parfois bien des surprises. Si le GUI du site est agréable, il ne reste plus qu’à tester aussi depuis un terminal classique pour voir si cela fonctionne (à part les images sans doute). Et il ne manque plus que quelques liens publicitaires dans les résultats de recherche.

Tout bon geek qui se respecte devrait être intéressé, sinon amusé par le nouveau site goosh.org, mis en ligne par Stefan Grothkopp, un développeur allemand indépendant. Ce site permet en effet de taper des requêtes google en ligne de commande, comme on le ferait dans un terminal Unix ou dans une fenêtre MS-DOS, via un language de script.
Ainsi pour faire une recherche sur le mot télécharger, au lieu d’utiliser le moteur de recherche Google, on peut désormais se rendre sur goosh.org et taper télécharger à l’invitation. Comme pour toutes les autres requêtes, goosh présente les quatre premiers résultats renvoyés par google.

Aux « aficionados » de la ligne de commande

Vous vous demandez à quoi cet outil peut-il bien servir ? Pas à grand chose sinon qu’il offre aux aficionados de la ligne de commande, un moyen sympathique d’accéder à Google.
Il permet aussi d’accéder à l’ensemble des fonctions de Google à l’aide d’une seule fenêtre, moyennant la connaissance de quelques commandes. Si l’on tape « images roses », Goosh proposera les quatre premiers résultats renvoyés par Google Images. Si l’on tape « news Sarkozy », Goosh proposera les quatre premiers résultats renvoyés par Google Actualités sur Sarkozy et ainsi de suite. Pour avoir la liste des commandes, il suffira de taper « help » à l’invitation du prompt.
A noter que la commande « wiki » suivie d’un mot clé permettra d’accéder aux résultats de Wikipédia concernant ce mot clé. Signalons aussi la présence de la commande « addengine » qui permet d’ajouter Goosh dans la liste des moteurs de la barre de recherche de Firefox.

Le « shell Google » non officiel

N’étant pas un produit développé par Google lui même, Goosh se présente comme le « shell Google non officiel ».« Je n’ai fait qu’utiliser l’API que propose Google et je pense que je respecte leurs conditions d’utilisation mêmes si certaines sont un peu vagues. Je ne sais pas si Google est au courant mais cela ne devrait pas leur déplaire, indique Stefan Grothkopp, J’ai démarré ce projet au début pour des besoins personnels parce que j’aime utiliser les lignes de commande ». 01net.com

L’escargot et le TGV

Ce pourrait être une fable, mais ça n’en est point.

Début mai, un jeune homme originaire d’Arles se trouve dans un TGV avec des escargots dans une boîte. Ils sont vivants. Le voyageur est un instituteur qui destine les gastéropodes pour une « leçon de choses » pour ses élèves de maternelles. Une contrôleuse passe et elle demande au propriétaire des mollusques de payer un billet de 5,10 euros pour ses compagnons de voyage.

Comme pour un chat, un chien ou un canari, l’agent a en effet « appliqué le règlement » qui exige un billet pour tout animal de moins de 6 kg transporté dans un sac ou un panier. Pour les animaux plus gros, il faut payer un billet demi-tarif.

L’affaire est révélée dimanche dans La Provence et rapidement reprise dans les autres médias. Face au battage médiatique entourant cette amusante anecdote, la SNCF a décidé de rembourser les 5,10 euros, même si elle estime que ces gastéropodes sont tenus de payer leur place à bord comme tous les animaux domestiques. TF1 – Il voyage avec des escargots, il doit payer un billet

Et un commentaire fort bien placé de Rémy, Dijon :

Depuis quand un escargot est-il un animal domestique ? Paiera-t-on bientôt une amende pour la tranche de jambon dans un sandwich transportée par un voyageur ?

Terminons avec une petite image qui parle d’elle-même, fort appropriée pour l’occasion… Ils étaient pourtant faits pour s’entendre.

Ils sont fait pour s\'entendre

Big Dog revisited

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Un problème à $1 000 000 ?

Les tables bancales. Voilà un problème fondamental qui mériterait une fois pour toute d’être résolu. A ce jour, c’est peut-être celui qui touche le plus de personne dans le monde et depuis que les tables existent. Il serait donc souhaitable qu’il soit ajouté aux sept autres de l’institut de mathématiques Clay, et récompensés chacun par $1 000 000 pour qui trouvera une solution :

  1. La conjecture de Poincaré
  2. L’hypothèse de Riemann: 8è problème de Hilbert
  3. La conjecture de Hodge, portant sur la cohomologie
  4. Le problème de Stephen Cook, P versus NP problem, portant sur la stratégie à adopter face à un problème complexe et opposant la recherche de la solution à la vérification d’une solution présumée
  5. Les équations de Navier-Stokes portant sur la mécanique des fluides et le bien fondé des solutions de ces équations
  6. La théorie de Yang et Mills portant sur le lien entre la physique quantique et les espaces fibrés
  7. La conjecture de Birch Swinnerton-Dyer portant sur les courbes elliptiques de genre 1
  8. L’instabilité bancale hétérogène des tables tangentes à une topologie horizontale curviforme

J’ai presque pleuré lorsque le titre « Insolite: Comment garder les quatre pieds sur terre ? » est apparu dans mon Google Reader. Oui, quelqu’un s’y était enfin penché. Mais la description donnée par l’article était pour le moins imprécise, laissant croire qu’André Martin aurait pour « démonstration » lancé une simple simulation 3D en force brute. Le lien PDF vers son paper étant cassé, je n’ai pas pu y accéder. Si quelqu’un le retrouve, il jouira de mon éternelle reconnaissance à poster le lien ici.

Je vous laisse découvrir l’article, et me contente en attendant de reproduire l’édifiant mot de la fin :

Savoir si son étude amènera plus de sérénité pendant les pauses-café du CERN est un autre problème : le sol semble à cette endroit trop irrégulier. « La difficulté avec cette terrasse est qu’il y a de l’herbe et des pavés », indique Martin. »

Une expérience intéressante sur l’autodiscipline

Vu ici, apocryphe ou non, ça vaudrait le coup de réessayer.

Une personne de mon entourage m’a raconté une histoire qui m’a bien fait rire. Je ne suis pas sûr de son authenticité, mais je ne résiste pas à l’envie de vous la rapporter.

Des étudiants allemands, fatigués de l’image de rigueur extrême qui traîne au basques de leurs compatriotes, ont fait une petite expérience. Ils ont choisi deux cabines téléphoniques. Sur l’une, ils ont collé une étiquette avec le symbole « homme », sur l’autre, idem mais avec le symbole « femme ». En espérant que les hommes et les femmes utilisent les cabines qui leur sont réservées, comme pour des toilettes, afin de démontrer que les Allemands ne sont pas plus attachés à la discipline que n’importe qui.
L’expérience commence, et il s’avère rapidement que les Allemands vont tous dans la cabine « homme » et les Allemandes dans la cabine ‘ »femme ». Nos étudiants ne se découragent pas et restent toute la journée à observer. Hélas, le même phénomène se reproduit encore en encore. Finalement, en fin de journée, une femme se présente devant la cabine « homme », et elle entre ! Les étudiants se précipitent alors pour l’interroger. Celle-ci répond alors :

« Excusez-moi, je ne comprends pas. Je suis Française. »

x.com et les noms de domaine à une lettre

En travaillant avec l’API Paypal, je suis tombé sur un nom de domaine plutôt étrange : http://integrationwizard.x.com/ecpaypal/main.php

Oui, vous ne rêvez pas, il s’agit de x.com. Très rassurant pour un site de paiement en ligne sécurisé.

J’ai donc fait mes petites recherches, et il s’avère que dans l’histoire du web, seuls 6 sites profitent d’un domaine constitué d’une seule lettre : i.net, q.com, q.net, x.com, x.org et z.com. Ces noms ont été déposés une première fois, avant la décision doctobre 1993. A cette date, Jon Postel éditait les standards dans le secteur (Internet Official Protocol Standards, RFC 1540) qui ont justement bloqué ces noms un peu hors du commun (voir la fiche sur le sujet sur l’encyclopédie libre, Wikipedia).

Dernièrement, c’est Google qui a déposé le nom de domaine g.cn, afin de mieux s’implanter en Chine. Voir cet article de Clubic.

Avions en papier lancés depuis l’espace

Par Jean Etienne, Futura-Sciences

L’expérience est vraiment envisagée : des astronautes – japonais – devraient bientôt lancer des avions en papier depuis la Station Spatiale Internationale ! Ce projet d’apparence farfelue n’a pas pour but de battre le record du vol le plus long mais de rechercher des moyens économiques pour récupérer des objets revenant de l’espace.

Lire l’article ici

Préparation d'un avion en papier pour un test en soufflerie. Crédit : Université de Tokyo.

Préparation d’un avion en papier pour un test en soufflerie. Crédit : Université de Tokyo.

Back in business

Me voilà de retour aux affaires, après une semaine au ski suivie de préparatifs puis vols vers le Mexique.

Le voyage ne s’est pas fait le plus simple du monde, à Francfort, tous les vols United Airlines ont été annulés suite à un contrôle de la FAA qui a révélé que les « fire suppression systems » sur l’appareil que je devais prendre n’étaient pas conformes. J’ai donc été rebooké sur un vol Lufthansa 3 heures plus tard à direction de Los Angeles (avec 11 heures de vol). J’en ai là-bas profité pour faire le tour de l’aéroport et respirer le bon air californien. Bon à savoir, dans ces cas là, n’hésitez pas à demander un « voucher » à la compagnie aérienne, pour manger gratuitement dans l’un des restaurants de l’aéroport (j’ai converti celui de 8€ que l’on m’avait donné à Francfort en 12$, ce qui m’a permis de faire une expérience culinaire inédite au MacDonald’s de l’aéroport de LA), mais aussi un billet d’avion gratuit ou une autre compensation du même genre ! La personne au guichet de United Airlines m’a ainsi fait savoir que je pouvais demander un vol AR domestique US gratuit… Je pense à l’instant qu’un vol Houston-Hawaii pourrait être sympa. Ou Washington-Bagdhad ?

La troisième partie du voyage vers Monterrey s’est faite sans encombre, malgré l’absence prévisible de mon bagage à l’arrivée. Heureusement, grâce aux codes barres présents sur les bagages, ils l’ont facilement localisés et fait expédier de sorte que je le récupère le lendemain soir. A Monterrey, j’ai d’abord logé à l’hôtel 5a Avenida pour 473 pesos par nuit, avec un checkout à 1PM. Cela m’a laissé le temps de sortir de la précarité et de retrouver aujourd’hui une situation relativement stable.

Le Tecnológico de Monterrey, et l’EGADE (Escuela de Graduados en Administración y Dirección de Empresas) sont très modernes, ils surpassent de loin bon nombre d’Ecoles françaises par leur qualité architecturale et le cadre de vie. Dans le campus se balladent des paons, des canards et autres espèces non identifiées. Pour Internet, c’est assez simple, il est partout. La maison où je suis est même équipée d’Internet via le Wimax (ego). Cela n’empêche pas le Mexique d’être un des pays où téléphoner coûte le plus cher au monde. Ils ont aussi une manie de proposer dans les cabines de téléphoner de manière illimitée en local pour 3 pesos (environ 19 cents), ce qui est assez pénible lorsque l’on sait être efficace au téléphone. Pas surprenant dans ces conditions que Carlos Slim soit le deuxième homme le plus riche du monde. Les Mexicains en ont plus honte qu’autre chose.

Autre curiosité, les voitures : moi qui devait être l’un des seuls en France à avoir une Chrysler Stratus voilà quelques mois (importée des USA via la base militaire de Kaiserslautern), il y en a ici à chaque coin de rue (j’aurais dû ramener mes pièces détachées non conformes en France et que j’ai dû remplacer, pour les revendre ici) ! Plus généralement, le parc de véhicule est probablement plus moderne qu’en France. Non que ce soit le portefeuille des autochtones qui soit bien garni (même si Monterrey est l’un des villes les plus riches d’Amérique centrale), mais qu’il semble bien que cela soit une marque plus forte de prestige social que chez nous (il faut dire que nos constructeurs ne nous gâtent pas vraiment en terme de design). J’avais déjà vu ça en Equateur, où les ménagent n’hésitent pas à s’endetter pour acheter un 4×4 à 80.000€.

Ayant discuté avec un chauffeur de taxi sur la régulation de leur secteur d’activité, j’ai été intéressé d’apprendre que là-bas une licence coûte environ 10000€, et qu’un business assez simple à mettre en oeuvre (pour un capitaliste), consiste à acheter ces licences à crédit, et à les louer avec une voiture à des personnes qui ne peuvent pas se permettre de tels investissements. Ainsi, la voiture et la licence sont autofinancées et certains taxistas parviennent à se constituer de jolies flottes de véhicules.

Enfin, le climat ici est un mélange du Texas et des Antilles, plus qu’un prolongement de celui de la Californie. L’air est assez chaud (entre 25 et 35°C) et légèrement humide (mais pas trop).

Je ne manquerai pas de poster ici des éléments insolites qui m’interpelleront durant ce séjour.

Gmail évolue !

Nos amis russes ont trouvé la parade lorsqu’ils n’ont pas d’ordinateur sous la main. Par contre ils n’expliquent pas comment connecter leur écran à Internet. L’équipe locale de Google a décidé de réaliser une version grandeur nature de Gmail, à base de peinture, de morceaux de papier, et de beaucoup de patience.

Une flotte d’OVNI dans le ciel du Pérou

« Y eso nos hace preguntar si estamos solos en el universo. »

 

Les insolites des municipales

19/03/2008 Le Point.fr – Par Jamila Aridj

Couverture du Journal de Saône-et-Loire du 18 mars 2008.

Certains candidats rêveraient de refaire le second tour des élections municipales. En effet, quoi de plus frustrant pour un candidat que de voir échapper le renouvellement de son mandat à une voix près… ou de perdre l’élection parce que ses colistiers ne sont pas assez vieux…

À Givry, pour être élu… il faut être vieux

Les scrutins électoraux réservent parfois des surprises : dimanche soir, au second tour des municipales, Givry, petite bourgade de 3 600 habitants située en Saône-et-Loire, a vécu le dépouillement des bulletins de vote avec un certain suspense. Résultat : 968 voix pour chaque liste ! Impossible donc de départager le candidat socialiste Daniel Villeret et le divers droite Philippe Cherpion. Déboussolé, le président du bureau de vote sollicite la préfecture. Le code électoral est clair : lorsqu’il s’agit d’une commune de plus de 3 500 habitants, c’est la liste à la moyenne d’âge la plus élevée qui remporte le scrutin. À ce petit jeu, c’est le candidat de gauche qui enlève finalement ce bastion de droite, par 53 ans contre 48. Ironie du sort, le candidat divers droite avait volontairement choisi des colistiers jeunes, il en avait même fait un argument de campagne, reprochant aux politiques de ne pas laisser la place à la nouvelle génération.

(…)

À Chévreville, la ligne haute tension laisse la ville sans voix

Le scrutin des municipales a permis en revanche à un petit village de la Manche de faire entendre sa voix, sans voter. En effet, Chévreville est la seule ville de France à ne pas avoir désigné de conseil municipal à l’issue des deux tours des élections. Les 9 et 16 mars, les bureaux de vote étaient bel et bien ouverts, mais aucun candidat à élire, aucune liste en compétition, et pas un des 168 électeurs ne s’est déplacé. Tous ont décidé de boycotter le scrutin afin d’interpeller les pouvoirs publics sur le projet de construction d’une ligne à haute tension « traversant le village du nord au sud et d’est en ouest, dessinant un zigzag sur tout le territoire communal », précise au point.fr Hervé Gaté, porte-parole de l’association Touche pas à Chèvreville, qui réunit l’ensemble de la population. « Nous ne sommes pas opposés au transport d’électricité, mais nous refusons de voir cette ligne venir effleurer le bourg et s’implanter à 400 mètres de notre école maternelle », fulmine-t-il. Le maire sortant, Victor James, quittera donc ses fonctions à la fin de la semaine, laissant désormais au préfet la gestion de la commune.

John McCain, digne successeur de George W. Bush ?

D’ordinaire, je ne verse pas dans ces affabulations au sujet du vénérable Président des Etats-Unis d’Amérique, qui à mon avis n’est pas si idiot pour en être arrivé là, mais je ne peux m’empêcher d’esquisser un sourire à voir son probable (et espéré) successeur essayer d’imiter Ségolène Royal en politique étrangère.