Philosophie

La durée de la vie humaine ? Un point. Sa substance ? Fuyante. La sensation ? Obscure. Le composé corporel dans son ensemble ? Prompt à pourrir. L’âme ? Un tourbillon. Le sort ? Difficile à deviner. La réputation ? Incertaine. Pour résumer, au total les choses du corps s’écoulent comme un fleuve ; les choses de l’âme ne sont que songe et fumée, la vie est une guerre et un séjour étranger ; la renommée qu’on laisse, un oubli. Qu’est-ce qui peut la faire supporter ? Une seule chose, la philosophie. — Marc-Aurèle, Pensées, Les Stoïciens, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1962, II (17) p.1150

Say hello to MySQL

Why does software so often fail to understand basic social conventions?

MySQL - Hello

Hayek vs. Keynes – The Rap

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Une production econstories.tv.


Hayek contre Keynes – VOSTfr by Liberte_Cherie

Stay hungry, Stay foolish!

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I would like to share with you this very insightful commencement address that Steve Jobs, CEO of Apple Computers and Pixar Animation Studio delivered for the Stanford Graduation Ceremony, on June 12, 2005. Stay inspired.

The original text can be found here and a French translation there.

« Ils ont dit », avec Google InQuotes

Voilà un nouveau service sympathique sorti des Google Labs. Google InQuotes permet d’obtenir des citations de personnes sur des sujets donnés.
Il est encore très limité (je n’ai pas réussi à lui faire afficher des citations de Nicolas Sarkozy), mais on peut s’attendre à ce que dans un proche avenir, cet outil soit bientôt extensivement utilisé pour écrire des articles de presse (ou des dissertations, voire publications académiques).

A quand un générateur de papers comme le fameux SCIgen, avec d’authentiques citations, voire un générateur d’articles de presse ?

Le Billet et le Courtier

En ce jour de krach pour l’économie mondiale, je me permets de ressortir de mes archives cette fable que j’avais écrite voilà cinq ans. Le thème est bien connu, mais donne plus que jamais à réfléchir :

Le Billet et le Courtier

Un financier ruiné depuis quelques printemps,

Glanant débauché sur un trottoir répugnant,

Aperçut devant lui une coupure d’argent.

Notre mendiant, brutalement s’agite

Otant de sa tête les idées parasites.

Dans sa course, c’est logique

Il médite sur le morceau de fric :

« Cinq euros seraient laids,

Cependant bien assez,

Je les place vite en bourse et

Demain risquerai quelque gain ;

La moitié au banquier, le quart au prêt foncier.

Un mois ainsi, c’est aisé.

A moi, le raté, qui de tout fut privé,

Je sens que l’argent redevient familier !

Dans mes poches à moi, le nul,

Je perçois le pognon qui pullule ! »

Dans sa bourse la fortune défile,

Et tandis qu’il file

Vers lui un homme se faufile

S’incline, se penche, s’abaisse,

Récupère en liesse l’appât de la paresse.

Le gueux s’arrête, contemple sa défaite :

Broker, trader, « J’achète », fortune faite,
A tort et avec rien il crut gagner le faîte.
 
E. Mayer (2003)

The beauty and the beasts, ou de l’amour du beau

Je suis tombé sur un article fort intéressant du Washington Post à propos d’une expérience conduite à Washinton DC, où l’un des meilleurs violonistes au monde a accepté de jouer dans le métro avec son Stradivarius…

Le résultat amène à une réflexion certaine sur le beau : en 43 minutes, $32 donnés par 27 personnes sur un total de 1097 passants. Aucun rassemblement autour de l’artiste. Les journalistes ont ensuite interviewé une quarantaine de personnes, ce qui enrichit notablement l’expérience en apportant quelques réponses aux questions que l’on ne manquera pas de se poser.

D’accord, $40 de l’heure n’a rien de ridicule, sauf si on le compare aux $60,000 que facture ordinairement l’artiste Joshua Bell.

Pour ma part, cet article m’a beaucoup touché car j’ai aussi eu l’opportunité, mais durant seulement 1 minutes et 5 secondes, de conjuguer talents artistiques et mendicité à Chicago. C’était en 2004 et, sortant d’un excellent restaurant, je décidai d’attendre mes proches en m’asseyant au coin d’une rue et en chantant de tout mon coeur et de toute mon âme la Chanson pour l’Auvergnat de Georges Brassens. Je fus éblouis par mon succès, la première (et seule) personne me croisant sortit nonchalamment un billet de 1$ qu’elle glissa furtivement dans mes mains entrouvertes (Mon « Premier dollar », « Sou fétiche » que j’ai hélas perdu avec mon portefeuille voilà deux ans, avis à ceux qui l’auraient retrouvé, c’est un billet de $1 en apparence tout à fait banal). Si $1/minute font $60/heure, je me dis aujourd’hui que mes talents me permettraient peut-être, si l’on m’en donnait l’occasion de facturer $90,000 de l’heure pour mes prestations artistiques.

L’article, agrémenté de quelques vidéos, se trouve ici.

Que c’est beau la vie

Rien de tel pour apprendre à aimer la vie qu’une fine tranche de saucisson aux chanterelles assortie d’abondance et de beaufort.

Merci Thomas d’avoir immortalisé ce souvenir savoyard.

plateau-de-fromage-savoyard.jpg

Une flotte d’OVNI dans le ciel du Pérou

« Y eso nos hace preguntar si estamos solos en el universo. »

 

La pensée du jour avec Sir Winston Churchill

We make a living by what we get, we make a life by what we give. — Sir Winston Churchill

(plus…)

Le Roi et le Jardin

« Il y avait un jour un roi qui avait planté près de son château toutes sortes d’arbres, de plantes et de fleurs et son jardin était d’une grande beauté. Chaque jour, il s’y promenait: c’était pour lui une joie et une détente. Un jour, il dût partir en voyage. À son retour, il s’empressa d’aller marcher dans le jardin. Il fut désolé en constatant que les plantes et les arbres étaient en train de se dessécher. Il s’adressa au pin, autrefois majestueux et plein de vie, et lui demanda ce qui s’était passé. Le pin lui répondit:  » J’ai regardé le pommier et je me suis dit que jamais je ne produirais les bons fruits qu’il porte. Je me suis découragé et j’ai commencé à sécher. » Le roi alla trouver le pommier : lui aussi se desséchait… Il l’interrogea et il dit:  » En regardant la rose et en sentant son parfum, je me suis dit que jamais je ne serais aussi beau et agréable et je me suis mis à sécher. » Comme la rose elle-même était en train de dépérir, il alla lui parler et elle lui dit: « Comme c’est dommage que je n’ai pas l’âge de l’érable qui est là-bas et que mes feuilles ne se colorent pas à l’automne. Dans ces conditions, à quoi bon vivre et faire des fleurs ? Je me suis donc mise à dessécher. » Poursuivant son exploration, le roi aperçut une magnifique petite fleur. Elle était toute épanouie. Il lui demanda comment il se faisait qu’elle soit si vivante. Elle lui répondit:  » J’ai failli me dessécher, car au début je me désolais. Jamais je n’aurais la majesté du pin, qui garde sa verdure toute l’année; ni le raffinement et le parfum de la rose. Et j’ai commencé à mourir mais j’ai réfléchi et je me suis dit:  » Si le roi, qui est riche, puissant et sage, et qui a organisé ce jardin, avait voulu quelque chose d’autre à ma place, il l’aurait planté. Si donc, il m’a plantée, c’est qu’il me voulait, moi, telle que je suis. » Et à partir de ce moment, j’ai décidé d’être la plus belle possible ! » »

Auteur inconnu