Call and send SMS/MMS from your ZTE 3G modem
I recently wanted to use my cell phone sim card inside my 3G USB stick (a ZTE 3565-Z bought in Croatia), without losing the ability to receive (or make, though I generally use VoIP software for this) calls.
Given what these 3G modems were designed for (i.e. modem use), and a previous unsuccessful experience trying to make a landline call with my laptop internal 56K modem, I was not sure whether this would be at all technically feasible. Yet digging the web revealed that it did could work with specific hardward and software. I preferred to challenge rather than change my hardware, and therefore set myself up for a new quest, in the hope of finding the holy missing piece of software, if there was any.
And I eventually found an uncluttered dashboard (equivalent to Vodafone Mobile Connect or Gestionnaire de Connexion SFR), which worked perfectly both to access the Internet (at least with all the 3G service providers around the world I tried) and to receive/make calls.
The existence of this simple yet world changing software (for me) was somehow unveiled here on d-c unlocker forums (then also mentionned on this German website and here), with a link to download it. For those who have not heard of it yet, d-c unlocker is a brilliant piece of software that can unlock 3G data cards (and that works!).
Surprisingly, this state-of-the-art piece of software was released under Metfone’s brand, a Khmer (Cambodian) mobile and residential Internet provider. This must be why most of the countries in the area are considered as “emerging” or “pre-emerging”…
I now have the best smartphone one could ever dream of: a laptop connected to the Internet :).
Stay hungry, Stay foolish!
I would like to share with you this very insightful commencement address that Steve Jobs, CEO of Apple Computers and Pixar Animation Studio delivered for the Stanford Graduation Ceremony, on June 12, 2005. Stay inspired.
The original text can be found here and a French translation there.
Plier ses tee-shirts en deux secondes – Une leçon de productivité
Cela faisait quelques temps déjà que j’avais vu une vidéo vantant les mérites de cette technique de pliage de tee-shirts et chemises, mais il fallait s’accrocher pour déterminer les étapes clefs permettant de reproduire l’exploit.
Aussi, lorsque je vois que certains ont pris le temps de la pédagogie, je me dois de saluer l’initiative. En effet, faut-il vraiment compter le nombre de personnes dans le monde concernées par cette tâche répétitive ? A part ceux qui ont quelqu’un pour le faire à leur place, et ceux qui ont fait le pari des tee-shirts jetables (lorsque certains pressings d’hôtels facturent 5€ le repassage, ou même si l’on compte le temps passé à laver et repasser soi-même, l’eau et l’électricité, un tee-shirt à 1€ – oui, cela existe, et même au bas de chez moi avec des inscriptions amusantes – apparaît comme une alternative inespérée, permettant en outre d’apporter du remblais pour les polders nécessaires dans notre lutte sans merci contre les ambitions conquérantes des mers et océans), plusieurs milliards d’être humains perdent chacun plusieurs milliers de minutes par an (en plus des plusieurs milliers de minutes de repassage – pratique culturelle aussi superflue que répandue).
Le gain de temps apporté par cette technique révolutionnaire de pliage des tee-shirts et vêtements de morphologie semblable, se traduirait donc concrètement pour l’humanité par 4 mn par jour * 365 jours * 6,8 milliards = 165 milliards d’heures.
Multipliez par le SMIC (soyons fous : 8,82 euros horaire au premier juillet 2009) et vous obtenez plus de 1459 milliards d’euros, soit pas loin d’une année de PIB français (1792 milliards en 2008) ou un peu plus que la dette publique française (1327 milliards en 2008)… Ou presque de quoi doubler le PIB de l’Afrique toute entière 1621 milliards en 2008).
En somme, une excellente leçon de productivité qui montre bien que les plus grands progrès de l’humanité résultent parfois de l’optimisation de simples gestes quotidiens.
Le primat du software
Walter Mossberg and Kara Swisher interview Steve Jobs and Bill Gates at ‘D5: All Things Digital’ conference in Silicon Valley in 2007. Quotes made during the time of the photograph.
Kara: “What you think each has contributed to the computer and technology industry, starting with you, Steve, for Bill, and vice versa.”
Steve: “Bill built the first software company in the industry and I think he built the first software company before anybody really in our industry knew what a software company was, except for these guys. And that was huge. That was really huge. And the business model that they ended up pursuing turned out to be the one that worked really well, you know, for the industry. I think the biggest thing was, Bill was really focused on software before almost anybody else had a clue that it was really the software.”
Walt: “Bill, how about the contribution of Steve and Apple?”
Bill: “Well, first, I want to clarify: I’m not Fake Steve Jobs. [Peals of laughter.] What Steve’s done is quite phenomenal, and if you look back to 1977, that Apple II computer, the idea that it would be a mass-market machine, you know, the bet that was made there by Apple uniquely—there were other people with products, but the idea that this could be an incredible empowering phenomenon, Apple pursued that dream. Then one of the most fun things we did was the Macintosh and that was so risky. People may not remember that Apple really bet the company. Lisa hadn’t done that well, and some people were saying that general approach wasn’t good, but the team that Steve built even within the company to pursue that, even some days it felt a little ahead of its time—I don’t know if you remember that Twiggy disk drive and…”
Aujourd’hui encore, le software n’a pas perdu de sa superbe et de son importance. Plusieurs exemples sont là pour nous le rappeler.
Synaptics est le principal équipementier en pavés tactiles (touchpads) pour ordinateurs portables. Regardez dans la liste des drivers de votre machine, il y a de bonnes chances pour que ce nom apparaisse quelque part.
En septembre dernier, ils ont sorti en grande pompe plusieurs nouvelles gestures rappelant celles utilisables sur des écrans multitouch. On aurait pu saluer l’innovation et s’en arrêter là. Oui mais voilà, ces fonctionnalités auraient pu être implémentées depuis plus de 5 ans ! Le hardware, et même le firmware peuvent depuis bien longtemps différencier les doigts, capter leurs coordonnées absolues (comme une tablette graphique), et ce avec une résolution d’environ 640×480 ! Pourtant, seuls trois misérables logiciels de démonstration étaient jusqu’alors disponibles sur le site de Synaptics. Quant au SDK, il n’a pas été mis à jour depuis 2004. Si aujourd’hui le nouveau driver offre quelques gestures supplémentaires (et encore pas disponibles sur tous les firmware malgré la compatibilité matérielle), Il faut donc toujours passer par la pseudo API en C++ pour accéder à la matrice générée par le touchpad et créer un gestionnaire de fonctionnalités supplémentaires.
Théorie du complot ou non sur les raisons de ce bridage, on peut surtout retenir que le fabricant du hardware ne verse pas beaucoup dans le software, et c’est donc une inefficience qu’il faut combler ! On peut imaginer bon nombre d’applications qui pourraient profiter à plusieurs centaines de millions d’utilisateurs instantanément.
On ne se rend pas non plus compte à quel point les connectiques comme le bluetooth ou le Wifi ne sont utilisées que partiellement par le software qui les accompagne. Une start-up a d’ailleurs développé des drivers Wifi voués à faire au moins aussi bien que le Bluetooth en termes de débit de données et consommation électrique pour des applications identiques (casque, clavier…). Voilà qui risque de faire un peu d’ombre au consortium Bluetooth.
Je cherchais moi-même à faire quelque chose a priori très simple : lire simultanément de la musique sur mon ordinateur et celui de mon frère, lorsqu’on est physiquement peu éloigné. Les solutions trouvées ont été les suivantes :
Développer un script AutoIT qui synchronise la lecture des morceaux via le réseau (avec une parfaite synchronisation d’horloge),
Mettre en place un serveur de streaming temps réel (contrairement à Youtube ou à toutes les webradios, il s’agit de pouvoir écouter avec seulement quelques millisecondes d’écart le son qui est joué sur le serveur, il n’est donc pas possible d’avoir extensivement recours à la mémoire tampon),
Utiliser un bon vieux câble audio reliant la prise casque d’un ordi à la prise line in de l’autre.
Chaque solution présente des inconvénients : la première suppose que les bibliothèques des deux ordis soient identiques ou très proches, la deuxième n’offre pas une qualité d’écoute suffisamment stable (distortions comme en VoIP), et la troisième vous fait réaliser qu’il n’est même pas possible sur un ordi portable de choisir de ne pas désactiver les hauts-parleurs lorsque quelque chose est branché sur la prise line out (seul mon ordinateur, un Asus F3JA, et la version courante de mon driver son, présente un dysfonctionnement qui permet d’avoir les 2 simultanément au sortir d’une mise en veille :-), cela suppose donc d’utiliser un jack et des hauts parleurs externes au moins sur l’ordinateur émetteur.
Ne devrait-on pas pouvoir envoyer de l’analogique ou quasi analogique (pour éviter toute décompression complexe ou gestion des pertes) avec un protocole approprié sur un câble RJ45 ? Ce câble n’a pas moins de fonctionnalité qu’un câble audio classique. Mais soit, plutôt que d’inventer un nouveau protocole from scratch, pourquoi ne peut-on pas tout simplement activer le profil standardisé “Headset” ou “Generic Audio Video Distribution Profile” sur le PC de destination du signal ? Aujourd’hui, on ne peut pas par défaut utiliser un PC comme extension sonore d’un autre PC, sans raison valable vu que tout le hardware nécessaire est pourtant là. En allant plus loin, pourquoi est-il impossible d’utiliser les profils bluetooth standards sur des réseaux Ethernet Wifi ou RJ45 ?
Si le hardware a atteint une certaine maturité, on voit donc que le software en est encore à ses balbutiements en terme de mise en valeur des périphériques sous-jacents. Espérons que les interfaces utilisateurs à venir basées sur le multitouch et les caméras 3D s’accompagneront également d’une révolution en termes de software. On peut bien sûr compter sur les fabricants de hardware, mais je ne saurais que trop nous conseiller à nous tous, utilisateurs et développeurs, d’être à l’origine de cette refondation du rapport de l’homme à la machine. C’est ni plus ni moins ce qu’ont su faire en leur temps, dans une perspective business appropriée, Apple et Microsoft.
Du software, toujours du software !
They Rule, une application de la puissance du FoaF
Le “web sémantique” est souvent une appelation pompeuse pour un domaine qui n’a pas encore émergé. Cependant, quelques initiatives isolées mettent en avant la puissance de l’organisation sémantique du contenu. Parmi celles-ci, TheyRule propose de visualiser le graphe “social” des membres des boards des plus grandes sociétés et institutions américaines.
Vous pouvez consulter ici une map que j’ai créée avec les principales firmes high tech du NASADQ et d’autres entreprises importantes. Je m’attendais à un peu plus de connections, notamment entre des firmes du même secteur. Mais j’ai déjà observé cet effet à moindre échelle sur Facebook. Une chose est sûre, vu la quantité de “grands” au pouvoir, et les faibles interactions entre eux, on se demande bien comment une théorie du complot pourrait avoir lieu.
Pour ceux qui veulent en savoir plus sur le pourquoi du comment, ils peuvent commencer à se documenter sur l’article relatif au FoaF (Friend of a Friend) de Wikipedia.
“Ils ont dit”, avec Google InQuotes
Voilà un nouveau service sympathique sorti des Google Labs. Google InQuotes permet d’obtenir des citations de personnes sur des sujets donnés.
Il est encore très limité (je n’ai pas réussi à lui faire afficher des citations de Nicolas Sarkozy), mais on peut s’attendre à ce que dans un proche avenir, cet outil soit bientôt extensivement utilisé pour écrire des articles de presse (ou des dissertations, voire publications académiques).
A quand un générateur de papers comme le fameux SCIgen, avec d’authentiques citations, voire un générateur d’articles de presse ?
L’avenir en Chrome selon Google
Google vient juste de révéler Google Chrome. C’est notamment au travers d’une bande dessinée, moyen pour le moins original et qui témoigne de la volonté didactique de la société, que l’on trouvera réponse à la plupart des questions que l’on est en droit de se poser.
J’ai été très supris par cette annonce, j’avoue ne pas m’être attendu à ce type d’innovation de la part de Google (je pensais tout d’abord qu’il s’agissait de la mise en ligne d’une charte graphique globale revue [Je pense en effet que parmi tous ces software engineers, l’embauche d’un talentueux web designer ne serait pas de trop ;-] !), bien qu’après réflexion cela me paraisse une initiative évidente qui ne représente pas moins un excellent mouvement, dont les bienfaits seront certainement conditionnés à l’adoption de ces nouvelles normes par les principaux concurrents Internet Explorer et Mozilla Firefox.
Une chose est sûre, l’approche from scratch a de puissante vertus, et je ne m’étonnerais pas de voir Chrome ravir la place à Firefox si celui-ci fait la sourde oreille, et si Chrome tient ses promesses (respect du test Acid2, fonctionnement des scripts, développement de web applications tirant profit de ce nouvel environnement de navigation…). Mais vu l’excellente capacité de Google à faire interagir ses différents services, je m’attends naturellement à ce que tous les futurs projets de Google (et aussi les “anciens”) soient étroitement optimisés pour Chrome, de sorte que l’image d’un web OS, où l’utilisateur “oublie le navigateur” prenne corps.
Un premier modèle de picoprojecteur enfin sur le marché ?
Assurément une technologie qui gagnera à être implémentée dans les téléphones portables et PDA. Allez, je fais un pronostic : d’ici 2020, elle équipera la moitié des appareils sur le marché.
Optoma: un pico projecteur dans une poche Le groupe spécialisé dans les projecteurs Optoma vient d’officialiser la présentation de son pico projecteur, utilisant la technologie DLP de Texas Instruments.Présenté initialement et en avant première à l’occasion du salon InfoComm2008 à Las Vegas, l’appareil incorpore une batterie et exploite une nouvelle puce DLP Pico, bien évidemment, DLP oblige, développée par Texas Instruments. Le projecteur portable permet de projeter des images d’une taille comprise entre 50 et 70 centimètres de diagonale, équivalente à celle d’un téléviseur standard. L’appareil peut être transporté librement, même dans une poche de pantalon, puisqu’il pèse seulement 115g.
Exploitant la technologie LED pour la lampe, le pico projecteur affiche un niveau de contraste de 800:1. Selon Optoma, il sera disponible dès la rentrée prochaine sur le marché français.
Source: HD-Numérique
Illustration: Optoma
Why startups fail
Here is an interesting post regarding some reasons why startups might fail. They can look obvious but any entrepreneur should be aware of them.
Clairvoyance & Simplicité
For those who would be lazy reading the full article (although not that long), I have drawn the following outlines :
- They spend too much on sales and marketing before they’re ready
- The market outpaces the startup’s ability to execute
- There is no Entrepreneur
- The market takes too long to develop
- Failure risks are not properly identified
And I would personally add a few more:
- They fear to meet their market
- They wait for their product to be perfect before starting selling it
- There is no innovation, or it can be copied too easily
Regarding these potential factors of failure, or if properly avoided, factors of success, I wonder where a promising startup company like Goojet will go. Millions of euros have been invested and they have been developing their product for one year and a half, but they only went into public beta a few days ago, while the field is highly competitive and there is a strong need for network externalities (the more people the better), especially since their revenue model is based on a large user base.
Would the best outcome for them be to sell their technology/platform before other players catch them up (and they can make tens of millions that way, which is not bad for a company without clients!), or to meet the challenge and keep on faster with a much more reactive and adaptative strategy? You should not doom a company unless you are shortselling it…
Gordon Moore: The Accidental Entrepreneur
Je viens de lire un article autobiographique de Gordon Moore publié sur le site officiel de la Nobel Prize Foundation, particulièrement intéressant quant aux enseignements de cette fabuleuse épopée à Fairchild et Intel :
J’ai relevé ces conseils hautement profitables pour toute start-up ambitieuse :
- Constituer une équipe de personnes talentueuses capable d’innovations.
- Penser “produit” dès le départ : qu’est-ce qui au final va bien pouvoir parvenir au consommateur ?
- Mettre en place une organisation complète (R&D, fabrication, vente) dès que les premiers prototypes sont fonctionnels, en maintenant un lien fort entre les trois départements.
- Anticiper les conséquences à moyen terme de l’emprise potentielle des investisseurs sur le core business et la vision de l’entreprise.
- Lier les personnes clefs à l’entreprise pour ne pas risquer de les voir partir en emportant avec eux une part significative de la valeur ajoutée de l’entreprise.
- Fonder son avantage concurrentiel sur des technologies suffisamment complexes pour laisser le temps à l’entreprise de grandir avant que les concurrents ne la copient ou ne la retrouve. A défaut de savoir à l’avance si le succès sera au rendez-vous, travailler sur un portefeuille de technologies, et les évaluer régulièrement pour déterminer lesquelles méritent une focalisation des ressources.
- Mettre en place des réunions en face à face avec chacun des employés, durant lesquelles ce sont ces derniers qui déterminent l’ordre du jour et font avancer l’entretien.
Et ces passages que je préfère laisser verbatim.
From the beginning at Intel, we planned on being big. Since we had already been fairly successful at Fairchild, anything less successful in our new venture would have been a disappointment. So, at the very beginning we recruited a staff that had high potential and that we thought would be around to run the company for some time. This is an opportunity that many start-ups miss. There is no better chance to train managers than in a start-up, where they have the opportunity to see the entire company as it grows. It starts small and simple; one can see all the operations as they get bigger. I think that people looking at start-ups, venture capitalists in particular, ought to push very strongly not to squander the opportunity to develop management during that time period.
(…)
Another thing we had learned along the way was to raise money before we needed it. One thing you find out after a little bit of experience as an entrepreneur is that the bank will lend you money as long as you don’t need it. You can sell stock as long as you really don’t have to. With good advice from directors such as Arthur Rock, we have always had plenty of capital on hand, so that we haven’t been hindered in our ability to raise more.
Vous trouverez l’article au complet sur le site de la Nobel Prize Foundation, ainsi qu’une interview de Gordon Moore datant de quelques jours sur le toujours très excellent Spectrum.
Play as you dream
My dear friend and business associate Youcef wrote a very interesting post regarding lucid dreaming. I can’t help trying to go further with my own experience and to suggest what could be the next possible steps.
I have been pretty successful in controling lucid dreams, when they occur. What does that mean? Well, I am completely aware that I am dreaming, that I am in a parallel world. And I manage to keep on with the experience. I usually use two ways to achieve this and to remain in such an unusual state of consciousness:
The first one is to try thinking as if you were in a video game with objectives. From there, you can benefit from two useful consequences:
1. If I stopped dreaming, I couldn’t finish the game so that would become a serious pain. Lucid dreaming, as a game, is turned into a continuous necessity.
2. I can switch from “It’s not worth doing that if it’s only a dream” to “It’s worth because it’s a lot of fun and I am able to experience things that I could not in real life”. This is exactly why so many people love playing video games, so why not love playing dreaming games as well?
I am not saying we are talking about the same thing. If you have already experienced that kind of dreams, you may have noticed that GTA IV is to controlled trash dreams what Pong is to RL Tennis (RL Tennis is not a video game, it stands for “real life tennis”). Yes, dreaming is a huge technological breakthrough, its only drawback being that until now it has only been discovered and enjoyed by unconscious people.
The way you feel the world while dreaming is in fact in the holy grail of the whole video game industry. Input signals do not suffer from the hassle of steering wheels, keyboards, joysticks or even the latest wireless controller for gamers, let alone the Wiimote. No, this time you feed the game directly with your mind. You do not only control what you are doing, you also have a total control on your environnment. No need for cheat mode.
But we have not mentionned your perception of the game output. Far from your beloved narrow-angle television or 15,4″ computer screen, you feel immerged in the richest colorful and three-dimensional environment ever.
Yes, you are at the same time the gamemaster and the main player.
The second method is quite similar, but works especially well if your lucid dream is closer to a lucid nightmare, a very intellectual story (like giving an articulate talk in front of an assembly or having a very deep conversation with someone), or affective events (a love adventure, tragic drama with members of your family being killed…). The idea is to consider you are writing the scenario of a movie (or a book for those who are more conservative) and playing the main role. Unlike playing a game, you don’t necessarily need to achieve your objectives. You only have to make sure everything is consistent and the story is interesting.
Otherwise, and this leads us to what can still break a lucid dream, you are likely to say yourself “this is a sheet of bull” and wake up. Dreaming games are likely to virtually crash (like a blue screen of the death) for the same reasons: too many inconsistencies make you feel this is a total nonsense, or on the opposite, a too-good-to-be-true event. Usually I cannot sustain it, that’s a pity but it might be because it is to far from reality to be acceptable. You suddenly wonder: “Hey, I’m happy but when I wake up I will have to face a slightly ruder reality!”, which cause your fun level to go down the required threshold and you open your eyes.
Now, what remains to be discovered to go further with lucid dreaming? All what I have described are only handcrafted and not that easily controlled experiences. Especially, it is still very difficult to enable the lucid dreaming functionality of your brain. When it happens, you are happy, but that is not satisfying, IMHO.
So, the first step would be to understand better how we can activate lucid dreaming on the fly, on demand, without having to be sleeping before for long hours for example.
So next one could be to learn how we can physically influence the content of a lucid dream, so that we could schedule it on our computer before going to bed (or using the machine developed on step 1).
More ambitious would be to retrieve in RL the content of a lucid dream, or otherwise to interconnect people’s lucid dreaming, so that it may help step 4 happen someday.
This latest step is the matrix. I won’t explain it, just watch the movie.
This time we are the ones. Let’s not miss the opportunity to be the pioneers.
L’avenir du soutien scolaire voire du e-learning ?
LE MONDE | 19.04.08 – Les professeurs virtuels réagiront aux émotions des élèves
Elle s’appelle Eve. Elle porte les cheveux courts, des vêtements sport, enseigne les mathématiques et est spécialisée dans l’aide individuelle. Mais elle est loin d’être un professeur comme les autres. Eve est un personnage virtuel : plus qu’un simple logiciel, un avatar très perfectionné capable de détecter, grâce à une webcam, les réactions de son élève et d’adapter sa pédagogie.Conçu pour les classes d’école primaire par le laboratoire du docteur Abdolhossein Sarrafzadeh, chercheur à l’université Massey d’Auckland (Nouvelle-Zélande), ce système de “tutorat affectif” (Affective Tutoring System, ATS) fonctionne grâce à une base de données d’environ 3 000 vidéos, réalisées auprès de trois professeurs dispensant leurs cours à des élèves âgés de 8 à 9 ans. Gestuelle, paroles et expressions de ces derniers ont été soigneusement décryptées et décodées. Résultat : Eve peut savoir si son élève est angoissé, perdu, en colère… et même s’il triche en comptant sur ses doigts ! La prof virtuelle réagit en conséquence en s’adressant à l’élève avec une voix humaine, agrémentée d’un sourire, d’un geste ou d’une attitude adéquats. Sans prendre véritablement de décisions, elle reproduit ce qu’auraient fait des humains dans une même situation.
“En tant qu’enseignant, je change souvent ma pédagogie quand je sens que les étudiants ne suivent pas. Je pose parfois une question ou reviens sur ce que je disais précédemment en donnant davantage d’explications”, indique le docteur Sarrafzadeh, pour qui, “quand nous témoignons d’une émotion devant quelqu’un, nous nous attendons à ne pas être ignoré”. A ses yeux, la même exigence pourrait être espérée des ordinateurs.
Aboutissement d’un travail de sept ans, ce nouveau système en est pour l’instant au stade du prototype. Mais, selon son créateur, Eve pourrait intervenir dans certaines écoles de Nouvelle-Zélande d’ici un an ou deux, dans une version améliorée. L’équipe du docteur Sarrafzadeh travaille en effet à étendre son système de reconnaissance émotionnelle à de nouveaux gestes, ainsi qu’à la voix de l’élève, à son regard… et même à son pouls, qui pourrait être mesuré grâce à une souris intelligente.
Eve devrait également élargir ses compétences à d’autres disciplines que les mathématiques. Et peut-être apprendre à améliorer son savoir-faire professionnel au fil des cours. A l’heure où la formation à distance et le tutorat en ligne sont en plein essor, les perspectives du système ATS pourraient donc être multiples. Y compris dans des domaines tels que la sécurité, la santé ou le commerce électronique.
Facturation en ligne gratuite
Je découvre aujourd’hui bonnefacture.com un service simple mais diablement efficace pour qui a besoin de facturer ponctuellement sans garder des traces de toutes les opérations effectuées.
Au menu :
- Créer un devis
- Créer une facture
- Créer une facture sans TVA
- Créer une facture hors France Monnaie, statuts juridiques et taux de TVA libres.
On n’est pas sur le même terrain que les ERP/CRM dont je parlais dans un précédent billet, mais ça reste tout de même très sympathique (et gratuit !).
Egalement intéressants : clicfacture.fr, un peu plus WYSIWYG, et monae.fr qui se présente comme un CRM plus complet.
Les technologies sans-fil selon Darty
Souhaitant renouveler mon installation home cinéma, j’ai décidé de me tourner vers un magasin assez spécialisé, du moins avant d’acheter éventuellement sur Internet. Je me suis donc dit que Darty pourrait m’apporter une expertise dans ce domaine. En découvrant un système 5.1 avec enceintes arrières sans-fil, je demande avec une once d’espoir s’il n’y aurait pas besoin de fils électriques. Cela fait tellement de temps que je suis de près les technologies allant de ce sens que j’essaie d’y croire. Mais étant seulement écrit sur le descriptif “Transmission infrarouge”, je me demande bien comment il serait donc soudain possible de faire transiter 250 Watts dans les airs dans un rayon de 10m. Tout fier, le vendeur m’indique alors que ce système est bien entièrement sans-fil, il vérifie sommairement l’enceinte et déclare “vous voyez, il n’y a pas de câblage électrique prévu, c’est vraiment du sans-fil”. Et d’ajouter “ce n’est pas vraiment de l’infrarouge, c’est une technologie proche de celle utilisée dans les claviers et souris sans-fil d’ordinateur”.
La technologie est décidemment formidable. Je m’en vais de ce pas ôter les piles de ma souris Microsoft.
Stage6 ferme ses portes
J’avoue que je ne comprends pas pourquoi ils ferment un service qui semblait si bien marcher. Un article de Numerama essaie d’en expliquer les raisons, mais cela me laisse pantois. Flash a l’avantage de l’interopérabilité (99% des visiteurs du blog de cette Fondation ont Flash), mais la qualité laisse souvent à désirer. Alors je verrais bien Youtube & Dailymotion au rang de pionnier des video social networks v.1 et stage6 à la version HD, que tout le monde attend (et avec de très bons taux de compression).
S’il le faut, je suis prêt à racheter Stage6 ! Avis aux dirigeants de DivX corp. s’ils passent sur ce blog. Je pensais à 1€ (avec le taux de change ils sont gagnants en ce moment), mais suis prêt à offrir en prime un petit bonus. Quant au financement des 1 millions mensuels de frais de fonctionnement, je les trouverai ! Ou je ferai un appel à don sur ce blog.
Stage6.com has been shut down. Thank you for supporting the service.
We created Stage6 with the mission of empowering content creators and viewers to discover a new kind of video experience. Ultimately, the continued operation of Stage6 was a very expensive enterprise that required an enormous amount of attention and resources that we at DivX are not in a position to continue to provide. There are a lot of other details involved, but at the end of the day it’s really as simple as that.
The DivX experience will continue, of course. Every day new DivX Certified devices arrive on the market making it easy to move video beyond the PC. Products powered by DivX Connected, our new initiative that lets users stream video, photos, music and Internet services from the PC to the TV, are hitting retail outlets. We remain committed to empowering content creators to deliver high quality video to a wide audience, and we’ll continue to offer services that will make it easy to find videos online in the DivX format.
It’s been a wild ride, and none of it would have been possible without the support of our users. Thank you for making Stage6 everything that it was.
Ps : j’avoue, je ne connaissais pas stage6 avant aujourd’hui, mais 17 millions d’utilisateurs mensuels eux le connaissaient.
Bebo devient AOL
Et hop, j’en connais qui vont être contents.
Numerama.com | AOL rachète Bebo La rédaction, le Jeudi 13 Mars 2008 à 17h56
Nous avons évoqué le mois dernier le rachat de Bebo, pour un milliard de dollars. Les indications disponibles alors ne nous permettaient pas de définir l’identité de l’acquéreur. Ce n’est qu’aujourd’hui qu’on connaît son visage. Il s’agit d’AOL, filiale de Time Warner. Le portail communautaire n’a pas été racheté pour un milliard de dollars mais pour un peu moins que cela : 850 millions. Il entre en parfaite cohérence avec la stratégie d’expansion d’AOL, et devrait donc être intrinsèquement lié avec son célèbre logiciel de messagerie AIM.
La question est maintenant de savoir si Bebo gardera son entité propre, ou si il ne finira pas complètement digéré dans les machineries d’AOL car c’est ce qui est plus ou moins arrivé à ICQ. Pendant qu’AOL, qui l’a racheté, se concentrait sur le développement d’AIM, ICQ s’est vu peu à peu distancer par MSN ou Skype. Reste que Bebo profite d’une forte popularité au Royaume-Uni, et Irlande et en Nouvelle Zélande, et AOL ne devrait pas avoir trop de mal à l’entretenir, quitte à ce que cela soit fait au service de son petit protégé AIM.
Réseaux sociaux : déjà la reconversion ?
Je me demande si en 1999 on disait la même chose :-). Je crois que oui en fait, et les conséquences furent l’éclatement bien mérité d’une bulle. L’histoire se répétera-t-elle ? Il est clair qu’il n’y aura pas de la place pour tout le monde. Quant au business modèle centré sur la publicité, n’oublions pas que s’il est excellent en terme de facilité de mise en oeuvre, il dépend fortement de la conjoncture économique (cf. le CA de google sur les publicités affichées sur le moteur de recherche, qui a baissé récemment) car au final ce sont bien les annonceurs (donc les entreprises en général) qui payent la facture. Rappelons-nous jusqu’où la virtual economy était allée à un moment : un site A achetait de la pub sur le site B pointant vers A, qui lui-même en achetait sur le site A pointant vers B. Ajoutez un site C dans la chaîne, et vous construisez une jolie bulle spéculative avec des tours d’enchères, qui donnent des CA rondelets pour A, B, et C, mais sont totalement déconnectés de la valeur réellement produite.
Par David Castaneira – Le 26/02/2008 (22:10)
Le doute s’installe pour les réseaux sociaux. Phares de la toute proche année 2007 en matière d’innovation fonctionnelle et d’audience, les principaux réseaux mondiaux ouverts voient celle-ci s’effriter en ce début 2008. Brusque coup d’arrêt en Grande-Bretagne avec un recul respectif de 5, 5 et 2 % pour Facebook, MySpace et Bebo entre décembre et janvier 2008 selon l’institut Nielsen Online. Un même tassement – quoique moindre en valeur – est observé aux Etats-Unis sur janvier avec des reculs d’audience de 2 % pour FaceBook et Myspace, selon ComScore. Le constat est identique en France, avec des valeurs moins significatives.
Simple coup d’arrêt, maturité des utilisateurs, rationalisation des usages ou désaffection réelle ? Il semble trop tôt pour enterrer le phénomène mais la période est propice à un certain nombre de remarques.
Un modèle économique non avéré
Tout d’abord concernant la sur-valorisation économique des services. Au moment les plus fous, certains économistes évoquaient une valorisation à plus de 50 milliards de dollars pour Facebook. Quasiment deux fois le montant d’un Yahoo, symbole de la première génération des services Internet, à l’activité établie et aux marges prouvées quoique encore fragiles. Tout cela pour un potentiel d’audience très vite important, mais dont on peine à envisager la monétisation. Confronté à des publicitaires demandant toujours plus aux outils de diffusion de réclame – passant de la visibilité à la visibilité ciblée et désormais au ciblage comportemental (traquez comment vivent les internautes, je leur dirai quoi acheter) -, Facebook a tenté de vendre les profils de ses utilisateurs. Ce qui a suscité un tollé à l’automne de la part des utilisateurs. Du coup le réseau a dû reculer… et se chercher un nouveau modèle économique.
Jusqu’à présent, le succès publicitaire des réseaux sociaux est loin d’être garanti, comme le démontre la déception de Google avec MySpace. Fort d’un accord d’exclusivité triennal conclu avec le service – propriété de News Corp, le groupe du tycoon Rupert Murdoch – contre une garantie de revenus de 900 millions de dollars, la régie publicitaire monstre pensait avoir touché de l’or. Une déception in fine, apprend-on de la bouche même de Serge Brin, l’un des créateurs du moteur, pour qui le résultat n’est pas à la hauteur des espérances, sans que l’on ait toutefois la moindre précision chiffrée. Google y croit toujours. Il a investi dans un gros réseau sud-américain ; son nom est régulièrement cité pour l’acquisition de Bebo, fortement implanté dans le monde anglo-saxon. Mais les montants alloués semblent plus raisonnables et surtout les formats publicitaires demandent à être retravaillés.
Des usages de moins en moins convaincantsPlus grave encore, les usages s’essoufflent également à grande vitesse. Une analyse (im)pertinente nous est donnée par Cory Doctorow, chroniqueur d’InformationWeek, pour qui les réseaux sociaux portent en germe leur autodestruction. En clair, plus le réseau s’élargit, plus de nouveaux « amis » vous sollicitent… et plus le risque grandit de voir apparaître des gens que vous auriez habituellement fui. Le réseau – reposant sur le “faire venir” – plutôt que de simplifier la vie a également tendance à alourdir les communications. Un module d’alerte sur votre PC vous prévient que vous avez un nouvel e-mail… vous prévenant qu’un information vous attend sur Facebook. Reste à espérer que cette dernière valait la peine, ce qui n’est pas nécessairement le cas dans « des réseaux d’amis » souvent extrêmement élargis du fait de la nature virale des outils proposés.
Le problème de la sécuritéAu niveau professionnel ou dans le cadre d’échanges communautaires « sérieux » la sécurité demeure également un frein important. Longuement interrogés par notre confrère Infoworld, nombre d’experts s’accordent sur le trou béant en terme de distribution de malwares, de spams et autres adwares. Mais, selon eux, le pire reste à venir à travers les stratégies de long terme mises en place par ceux qui nous veulent du mal. Une approche quelque peu paranoïaque (RSSI est un métier difficile…) mais à la réflexion raisonnable quand on sait les sommes d’argent et l’énergie dépensées dans l’espionnage industriel ou les tentatives d’infiltration des organisations. Sans compter les usurpations d’identité. L’une d’entre elles vient de valoir plusieurs années de prison à un ressortissant marocain s’étant octroyé abusivement celle d’un membre de la famille royale. Les 23 et 24 janvier, une génération spontanée de Jérôme Kerviel plus ou moins réussis a vu le jour sur Facebook participant à l’émergence du statut de star du web pour le trader-fraudeur de la Société Générale.
Hypothèses sur l’avenirReste que les fonctionnalités qui ont vu le jour, les promesses d’interopérabilité avec les outils de communication existant autour d’Open Social (norme open source d’architecture de réseaux sociaux notamment poussée par Google) et les facilités d’usages qui ont conduit aux fulgurants succès d’audience que l’on sait, demeurent. Et si la publicité n’est – semble-t-il – pas l’avenir des réseaux, certains pensent déjà à la prochaine étape. Ainsi de service Internet grand public, les éditeurs pourraient bien devenir de gros fournisseurs… des entreprises. S’il lui faut au préalable répondre aux critiques concernant la sécurité, FaceBook y travaille déjà promettant pour dans quelques mois une version pro de son service. De petits éditeurs commercialisent déjà des solutions en marque blanche pour les sites de presse par exemple. Par ailleurs des réseaux de niche voient le jour. Plus privés, orientés autour d’un centre d’intérêt ou d’une communauté d’usage, ils sont moins pollués et pourraient devenir payants où le sont déjà. Au niveau applicatif, les fonctionnalités et les approches ergonomiques rencontrées sur les réseaux sociaux risquent fort de venir essaimer dans les outils collaboratifs ou dans les Intranet des entreprises. Là encore la sécurité sera clé.
Reste donc a savoir si le tassement de l’audience et la déception publicitaire se confirmeront dans les mois à venir. Et si la fulgurance du succès et de l’arrivée des premiers doutes – qui aura finalement empêché la création d’une bulle comme Internet en a déjà connu – auront raison du phénomène. Ou si les promesses fonctionnelles trouveront un débouché sous une forme à la fois plus pertinente et économiquement viable.
A quand une véritable offre IPBX mutualisé avec gestion web ?
Etude de cas intéressante : une association souhaite gérer ses appels entrants efficacement, généralement destiné à 3 personnes aux compétences différentes. Horaires d’appel, répondeur, sélection du correspondant selon un menu vocal, voilà une solution qui paraît évidente. Seulement, les personnes sont dispersées géographiquement et l’association n’a pas les moyens (ni intérêt) d’investir dans un équipement coûteux.
Afin de les aider, je propose donc de recourir à un service hébergé (cela vous rappelera sans doute un précédent billet concernant la comptabilité et la gestion commerciale). Décidemment le SaaS répond à moindre coût à un nombre croissant de besoins. Problème, ma recherche Google est assez infructueuse, le seul résultat relativement convaincant étant http://www.standardiste-virtuelle.com/, qui ne propose cependant pas de service immédiatement activable moyennant finance, alors qu’a priori aucun obstacle technique ne s’y opposerait. Recherche sur Google anglophone, clic sur de nombreux liens sponsorisés, mais rien non plus de convaincant.
Conclusion : il n’existe pas aujourd’hui de solution IPBX mutualisé digne de ce nom et accessible à n’importe qui, n’importe quand, avec activation immédiate, et un coût limité (quelques euros par mois), comme on aime bien dans les nouveaux services du web 2.0. Avis à ceux qui souhaitent se lancer sur ce crénau, je suis prêt à les financer.
PGI/ERP en ligne
En cours de constitution d’une société, nous recherchons naturellement les meilleurs outils informatiques. Quelle surprise de constater la pauvreté de l’offre software as services en matière de comptabilité/gestion commerciale/etc.
Voici un récapitulatif des quelques services disponibles, vraisemblablement peu matures et qui peinent à convaincre :
- Zefyr, ne propose pas de version de démonstration utilisable immédiatement, se destine à devenir un PGI (progiciel de gestion intégré), la qualité du site jette des doutes sur le sérieux de l’entreprise (l’apparence joue beaucoup dans ce domaine). Le prix de l’offre logicielle est assez élevé (compter 120€ par mois pour l’ensemble des services).
- SAP Business by Design, probablement sympathique, mais clairement pour des structures d’une taille déjà significative (133€ mensuels par utilisateur, avec une vingtaine d’utilisateurs minimum). S’il est efficace, nous nous tournerons peut-être vers ce type de solution dès que nous aurons atteint le seuil critique.
- ecount.fr, qui hélas se limite à la comptabilité (impossibilité de générer des factures en ligne par exemple).
- iBIZA, avec un skin très joli (pompé de Microsoft Office 2007), et une véritable interface logicielle faisant oublier qu’on est dans un navigateur web, mais qui ne sait pas faire autre chose que de la comptabilité.
Et je termine par les plus aboutis à mon sens :
- Idylis, issue d’un cofondateur de Ciel, avec une offre complète, mais peut-être un peu trop onéreuse dans sa version PGI (270€ par an par utilisateur), surtout avec 100 Mo de base de données maximum (possibilité d’uploader des pièces justificatives ?).
- Itool, racheté par EBP, et proche de Idylis. A noter que le site http://www.comptable-en-ligne.fr/ l’inclut dans son offre de mission comptable.
Ces deux derniers “ASP” ne proposent cependant pas de véritable adossement à un cabinet d’expertise comptable, ce qui oblige à trouver par ailleurs un cabinet, on ne peut donc pas parler de véritable expertise comptable en ligne.
Avis à ceux qui souhaitent combler les trous, je pense qu’il y a là matière à innover, en particulier pour les TPE (quand même plus de 50% des entreprises créées en France chaque année). Idéalement, l’objectif serait de proposer un site permettant à un créateur d’entreprise de TOUT faire par Internet quant à l’immatriculation, l’administration, la gestion commerciale, et le management. Mais il faut reconnaître qu’il y a du pain sur la planche, vu la complexité et l’instabilité du tissu réglementaire français. Peut-être y a-t-il un marché plus simple et plus utile à proposer de manière automatique, et fiable, la domiciliation à l’étranger de tout ce qui peut l’être (avec constitution d’une simple succursale en France pour être en conformité avec la législation du travail).