Un problème à $1 000 000 ?

Les tables bancales. Voilà un problème fondamental qui mériterait une fois pour toute d’être résolu. A ce jour, c’est peut-être celui qui touche le plus de personne dans le monde et depuis que les tables existent. Il serait donc souhaitable qu’il soit ajouté aux sept autres de l’institut de mathématiques Clay, et récompensés chacun par $1 000 000 pour qui trouvera une solution :

  1. La conjecture de Poincaré
  2. L’hypothèse de Riemann: 8è problème de Hilbert
  3. La conjecture de Hodge, portant sur la cohomologie
  4. Le problème de Stephen Cook, P versus NP problem, portant sur la stratégie à adopter face à un problème complexe et opposant la recherche de la solution à la vérification d’une solution présumée
  5. Les équations de Navier-Stokes portant sur la mécanique des fluides et le bien fondé des solutions de ces équations
  6. La théorie de Yang et Mills portant sur le lien entre la physique quantique et les espaces fibrés
  7. La conjecture de Birch Swinnerton-Dyer portant sur les courbes elliptiques de genre 1
  8. L’instabilité bancale hétérogène des tables tangentes à une topologie horizontale curviforme

J’ai presque pleuré lorsque le titre « Insolite: Comment garder les quatre pieds sur terre ? » est apparu dans mon Google Reader. Oui, quelqu’un s’y était enfin penché. Mais la description donnée par l’article était pour le moins imprécise, laissant croire qu’André Martin aurait pour « démonstration » lancé une simple simulation 3D en force brute. Le lien PDF vers son paper étant cassé, je n’ai pas pu y accéder. Si quelqu’un le retrouve, il jouira de mon éternelle reconnaissance à poster le lien ici.

Je vous laisse découvrir l’article, et me contente en attendant de reproduire l’édifiant mot de la fin :

Savoir si son étude amènera plus de sérénité pendant les pauses-café du CERN est un autre problème : le sol semble à cette endroit trop irrégulier. « La difficulté avec cette terrasse est qu’il y a de l’herbe et des pavés », indique Martin. »

SmugMug, un service pas du tout gratuit, mais une stratégie payante

Comment trouver sa place dans le domaine de la photo en ligne face à un mastodonte comme Flickr, et quand on a un nom pour le moins tordu ? Voici un article intéressant de Techcrunch sur le cas de Smugmug, que je n’ai pas essayé (je n’ai toujours pas racheté d’appareil photo et ceux que j’ai sont un peu cheaps), mais qui pourra éclairer sur les alternatives aux business modèles « all for free » qui paraissaient jusqu’alors incontournables :

Michael Arrington – SmugMug dimensionne automatiquement vos photos et vidéos; arrivée de la Haute définition également – 7/12/2007

SmugMug a lancé une nouvelle série de fonctionnalités qui fait de ce service un acteur de premier rôle dans le domaine du partage de photos en ligne.

Il s’agit tout d’abord d’une amélioration de l’interface utilisateur, très attractive. SmugMug a réalisé que les utilisateurs changent souvent la taille des fenêtres du navigateur et passent de l’une à l’autre, ce qui implique dimensionner les photos de façon dynamique, cette fonctionnalité est appelée « SmugMungous »

Changez la taille de la fenêtre de votre navigateur et la photo sera automatiquement re-dimensionnée en taille tout en gardant la bonne résolution. Le reste de l’interface de la page s’adapte également et des vignettes viennent s’insérer de façon dynamique en fonction de la place disponible. Mais SmugMug n’est pas seulement un service de photos; les vidéos hébergées par le service utilisent dorénavant la même fonctionnalité en fonction de la taille des fenêtres ouvertes.

Quelques autres nouvelles fonctionnalités qui concernent les vidéos. De la vidéo haute définition encodée en H.264 avec une taille maximum de 1280X720 peut-être hébergée et lue sur le lecteur SmugMug via QuickTime et bientôt en Flash. Si vous placez une video HD, elle sera directement encodée dans divers formats (« web », »iPod/DVD » et « HiDef »).

Les collections de vidéos que vous pouvez partager sont exportables vers iTunes comme des podcasts afin que vos amis et proches puissent les regarder sur ordinateurs ou sur des appareils Apple. Et puis enfin, une interface iPhone compatible vidéo pour naviguer et regarder des vidéos via QuicKTime sur votre portable.

SmugMug est une entreprise familiale qui va célébrer aujourd’hui ses 5 ans d’existence. Ils disent posséder 450 000 clients payants et engendrer $10 millions de revenus par an. Pas de comptes gratuits chez SmugMug, les utilisateurs doivent payer un minimum de $40 par an mais ont accès à un stockage et une bande passante illimitée. La société n’a pas levé de fonds extérieurs et vu le cours des choses, n’en aura sans doute pas besoin.

Note d’Ouriel:
voilà la preuve qu’il est toujours possible de créer de belles sociétés dans un secteur encombré et sans investisseurs. J’avoue être admiratif devant ce genre de sociétés. Flickr devrait bientôt intégrer la vidéo à son service mais je trouve smugsmug plus avancé dans le traitement du service.

Au passage, je ne saurais que trop vous conseiller l’excellent blog du CEO, Don MacAskill, et en particulier ce post. Je reviendrai d’ailleurs dessus très prochainement.

Pour une review assez complète de SmugMug, c’est par ici. Je dois dire que ça semble assez joli !

The underestimated responsibility of rating agencies in the subprime mortgage crisis

I have just finished to read an excellent article from NYT about the subprime crisis, which underlines the intricacy of the relationships between rating agencies like Moody’s or S&P, and investment banks. It really looks like they played a very funny game together, and now the game is over. It will be hard however to tell who is the looser, since no value was created nor destroyed. Here are the best parts, but I strongly advise you to read the article entirely, to be able to negociate your next loan with a better advantage:

In 1996, Thomas Friedman, the New York Times columnist, remarked on “The NewsHour With Jim Lehrer” that there were two superpowers in the world — the United States and Moody’s bond-rating service — and it was sometimes unclear which was more powerful.

(…)

In the frenetic, deal-happy climate of 2006, the Moody’s analyst had only a single day to process the credit data from the bank. The analyst wasn’t evaluating the mortgages but, rather, the bonds issued by the investment vehicle created to house them. A so-called special-purpose vehicle — a ghost corporation with no people or furniture and no assets either until the deal was struck — would purchase the mortgages. Thereafter, monthly payments from the homeowners would go to the S.P.V. The S.P.V. would finance itself by selling bonds. The question for Moody’s was whether the inflow of mortgage checks would cover the outgoing payments to bondholders. From the investment bank’s point of view, the key to the deal was obtaining a triple-A rating — without which the deal wouldn’t be profitable. That a vehicle backed by subprime mortgages could borrow at triple-A rates seems like a trick of finance. “People say, ‘How can you create triple-A out of B-rated paper?’ ” notes Arturo Cifuentes, a former Moody’s credit analyst who now designs credit instruments. It may seem like a scam, but it’s not.

(…)

Structured finance, of which this deal is typical, is both clever and useful; in the housing industry it has greatly expanded the pool of credit. But in extreme conditions, it can fail.

(…)

The challenge to investment banks is to design securities that just meet the rating agencies’ tests. Risky mortgages serve their purpose; since the interest rate on them is higher, more money comes into the pool and is available for paying bond interest. But if the mortgages are too risky, Moody’s will object. Banks are adroit at working the system, and pools like Subprime XYZ are intentionally designed to include a layer of Baa bonds, or those just over the border. “Every agency has a model available to bankers that allows them to run the numbers until they get something they like and send it in for a rating,” a former Moody’s expert in securitization says. In other words, banks were gaming the system; according to Chris Flanagan, the subprime analyst at JPMorgan, “Gaming is the whole thing.”

(…)

Mason, of Drexel University, compared default rates for corporate bonds rated Baa with those of similarly rated collateralized debt obligations until 2005 (before the bubble burst). Mason found that the C.D.O.’s defaulted eight times as often. One interpretation of the data is that Moody’s was far less discerning when the client was a Wall Street securitizer.

(…)

From 2002 to 2006, Moody’s profits nearly tripled, mostly thanks to the high margins the agencies charged in structured finance. In 2006, Moody’s reported net income of $750 million. Raymond W. McDaniel Jr., its chief executive, gloated in the annual report for that year, “I firmly believe that Moody’s business stands on the ‘right side of history’ in terms of the alignment of our role and function with advancements in global capital markets.”

(…)

Moody’s monitors began to make inquiries with the lender and were shocked by what they heard. Some properties lacked sod or landscaping, and keys remained in the mailbox; the buyers had never moved in. The implication was that people had bought homes on spec: as the housing market turned, the buyers walked.

(…)

“It seems there was a shift in mentality; people are treating homes as investment assets.” Indeed. And homeowners without equity were making what economists call a rational choice; they were abandoning properties rather than make payments on them.

(…)

“We’re structure experts,” Yuri Yoshizawa, the head of Moody’s’ derivative group, explained. “We’re not underlying-asset experts.” They were checking the math, not the mortgages.

(…)

The agencies have blamed the large incidence of fraud, but then they could have demanded verification of the mortgage data or refused to rate securities where the data were not provided. That was, after all, their mandate.

(…)

Moody’s itself favors doing away with the official designation, and it, like S.&P., embraces the idea that investors should not “rely” on ratings for buy-and-sell decisions.

By the way, a new phenomenon is borrower’s attitude toward their beloved mortgaged house or car: some start burning them to have their insurance take over! Click here to read more.

« Last week, a Sacramento-area couple were arrested on allegations that they burned their Jeep and drove their Nissan pickup into a river, then filed fraudulent insurance claims. According to investigators, the wife admitted she was trying to escape her $600 monthly car payment. […] The sub-prime crisis began to hit in late 2006. There’s been an increasing number of cases since then, » said James Quiggle of the nonprofit Coalition Against Insurance Fraud, adding that he has about 20 such cases currently on file. « Will it explode as more mortgages are reset? That’s the question. […] The more serious problem, because of the costs involved, are home fires. Classic signs of an owner-complicit arson include removal of pets and expensive electronics before the blaze. But lately, investigators say their first step is a call to the bank to ask about the status of the mortgage. » Los Angeles Times

Monoxyde de dihydrogène et bioénergie : le nouvel eldorado du catastrophisme écologiste ?

C’est une étude particulièrement intéressante que vient de publier le Virginia Water Resources group. Lorsque les gens se seront lassés du CO2, ce sera peut-être bientôt au tour du très néfaste monoxyde de dihydrogène d’être enfin, et légitimement, sur la sellette. Il peut être utile de rappeler certains de ses effets néfastes :

  • Des décès dûs à l’inhalation accidentelle, même en faibles quantités.
  • L’exposition prolongée à sa forme solide entraîne des dommages graves des tissus.
  • L’ingestion en quantités excessives donne lieu à un certain nombre d’effets secondaires désagréables, bien que ne mettant pas habituellement en cause le pronostic vital.
  • Le monoxyde de dihydrogène est un constituant majeur des pluies acides.
  • Sous forme gazeuse, il peut causer des brûlures graves.
  • Il contribue à l’érosion des sols.
  • Il entraîne la corrosion et l’oxydation de nombreux métaux.
  • La contamination de dispositifs électriques entraîne souvent des court-circuits.
  • Son exposition diminution l’efficacité des freins automobiles.
  • A été trouvé dans des biopsies de tumeurs et lésions pré-cancéreuses.
  • Est souvent associé aux cyclones mortels survenant notamment dans le centre des États-Unis.
  • Des variations de température du monoxyde de dihydrogène sont soupçonnées de contribuer au phénomène climatique El Niño.

Pour plus de détails sur usages du monoxyde de dihydrogène, référez-vous au site DHMO.org, un peu extrémiste sur les bords, mais très objectif, ce qui est assez rare pour un site écologiste.

Selon l’étude du VWRG, le monoxyde de dihydrogène est cette fois-ci accusé d’être abondamment utilisé lors de la production de biocarburants. A l’état gazeux, c’est près de 1 293 033 600 litres de cette substance qui sont consommés pour produire l’énergie utile à maintenir les lumières allumées dans seulement 1000 foyers américains moyens (1000 kWh). Là où une énergie propre comme le gas naturel, n’en use que 38 litres à l’état liquide. La prochaine fois que vous allumerez une ampoule de 60 W, pensez qu’en 12 heures, ce sera ainsi en moyenne près de 80 664 litres de monoxyde de dihydrogène à l’état gazeux qui auront été consommés.

Vous trouverez plus de détails sur les conclusions troublantes de cette étude dans cet excellent article de Spectrum.

A l’heure où la croissance des biocarburant est plus rapide que celle des OGM, et où l’accroissemment de la demande en bioéthanol et biodiesel provoque une hausse des prix des matières premières alimentaires sans précédent dans l’histoire, on est en droit de se demander pourquoi nos gouvernements et les médias s’attachent à masquer ce pan essentiel d’une réalité moins agréable que celle des fantasmes écologiquement corrects.

Croissance des biocarburants dans le monde

Source : Panorama 2007 de l’IFP « Quel avenir et quelle place pour les biocarburants ? »

Manifestations de lycéens : une contestation rituelle et idéologique

Vous me pardonnerez de n’avoir pas écrit moi-même de tribune sur le sujet, mais Pierre Schweitzer, de Liberté Chérie, le fait avec suffisamment de précision ici pour que la Fondation Erwin Mayer décide porter sa voix. Les enjeux sont si importants, et pourtant on ne peut qu’être pessismiste sur la non détermination de nos ministres face à ce qui devrait être tout simplement maté.

Mardi 15 Avril, les lycéens ont manifesté pour la cinquième fois en deux semaines, réunissant à chaque fois plusieurs milliers de personnes. Ils protestent contre l’annonce par le Ministre de l’Education Nationale, Xavier Darcos, de la suppression de 11 200 postes d’enseignants dans les lycées à la rentrée prochaine. Les principales organisations lycéennes, l’Union nationale lycéenne (UNL) et la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL) sont à l’initiative de ce mouvement. Depuis ils ont été rejoints avec enthousiasme par les syndicats d’enseignants, FSU en tête, et par des organisations de parents d’élèves.

Dans les médias ce conflit se présente comme une bataille d’arguments, souvent numériques. Xavier Darcos insiste sur la baisse du nombre de lycéens, que personne ne conteste [1] : 19 000 élèves de moins dans le second degré en 2007, un nombre en baisse constante depuis 1994. Il souhaite en profiter pour faire des économies dans un ministère qui représente 22% du budget de l’Etat français : 120 Milliards d’euros en 2007 [2] selon le site officiel du ministère, ce qui représente le premier budget de l’Etat. Le site se félicite même d’avoir un budget en hausse continuelle (+1,32% en 2007) et ajoute que le budget a été multiplié par 1,8 en euros constants depuis 1980.

Les lycéens quant à eux réclament plus de professeurs en croyant ainsi améliorer la qualité de l’enseignement dispensé. Ils soulignent ensuite le renversement de tendance démographique qui fait qu’actuellement le nombre d’élèves en primaire augmente et au collège l’augmentation devrait avoir lieu à la rentrée 2008, ce qui se répercutera inévitablement au lycée. Enfin les organisations syndicales s’inquiètent de la réduction des débouchés pour les professeurs en formation. Hélas cette bataille d’arguments est tout à fait stérile et occulte les vraies questions posées par cette mesurette.Le premier élément dont on ne parle jamais est le plaisir évident que les lycéens prennent à descendre dans la rue. Entre suivre des cours comme tous les jours et descendre avec ses copains et copines dans la rue en chantant et en faisant la fête, le choix est vite fait pour le lycéen lambda (mais on notera que si le lycéen rate volontiers les cours, aucune manifestation n’a eu lieu le week-end ou dans les académies actuellement en vacances). Ajoutez à cela les discours des syndicats de lycéens exhortant leurs camarades à entrer en résistance contre la casse de notre beau système et vous obtenez des lycéens gonflés à bloc, partagés entre le plaisir de manifester et la sensation d’être utile au reste de la société en luttant pour la préservation du système. Chaque mouvement social dégage un romantisme qui attire très fortement les lycéens, majoritairement de gauche. Enfin les lycéens savent parfaitement que pas un seul gouvernement depuis des décennies n’a su résister aux démonstrations de force syndicales. Dans ces conditions ils auraient tort de se priver ! Faire chuter une réforme, ou mieux, un ministre, est devenu un véritable rite de passage pour chaque génération de lycéens imprégnés malgré eux de pensée socialiste.Deuxièmement l’échec du système d’éducation public, « gratuit », et centralisé. Cet échec peut se mesurer de différentes manières. Que ce soit l’illettrisme qui atteint 9% de la population contre moins de 8% à la fin du dix-neuvième siècle [3], ou encore les efforts déployés par les parents de tous les milieux sociaux qui se battent pour inscrire leurs enfants dans les lycées publics les plus réputés ou tout simplement dans des établissements privés. Ou enfin la violence qui ne cesse d’augmenter, le climat général qui se dégrade et le manque de moyens alors que le budget augmente. Comme partout et en tous temps l’argent public est mal dépensé, car il n’y a aucun impératif d’efficacité. L’argument qui consiste à dire que l’éducation serait forcément déficitaire est faux. Le déficit étant bien financé par ailleurs, au total on ne peut pas dépenser plus que ce que l’on a. Une bonne gestion des ressources matérielles, des effectifs, et une meilleure adéquation des programmes avec les besoins de formation permettraient de rendre l’éducation parfaitement rentable. C’est pourquoi il est urgent d’instaurer la concurrence dans le système scolaire en France. Pour que chaque établissement puisse déterminer de façon autonome ses besoins en professeurs et en matériel tout en optimisant la réussite des élèves, et donc son propre succès. Pour un enseignement non politisé, ne dépendant plus de l’idéologie des professeurs tout puissants, mais plutôt pragmatique et adapté aux besoins réels de la société.

Il est impératif d’instaurer une réelle concurrence entre établissements : c’est le seul moyen de les pousser à obtenir de meilleurs résultats et à satisfaire la demande légitime des parents en matière d’éducation de leur enfant. Aujourd’hui l’Etat enseigne naturellement aux enfants ce qui lui est favorable : obéissance fiscale pour « l’intérêt général », défense inconditionnelle des systèmes publics de santé et de retraite pourtant en faillite depuis longtemps, mise en valeur du rôle de l’Etat dans l’histoire, etc. Mis en concurrence, les établissements les plus mal réputés voyant fuir leurs élèves se verront obligés de se remettre en question et de fournir une éducation au niveau de l’attente des élèves et de leurs parents. Par ailleurs chacun reconnaît qu’il n’existe pas de méthode de gestion uniformément applicable à tous les lycées, mais qu’au contraire la liberté pour un lycée de se gérer lui-même conduirait à une meilleure prise en compte des spécificités.

Et que feraient alors les parents n’ayant pas les moyens d’inscrire leur enfant dans un établissement privé ? Liberté Chérie propose le système des chèques éducation (voir notre argumentaire « Enseignement ») : une aide de l’Etat utilisable seulement pour des dépenses de scolarité. Ainsi l’accès à l’éducation serait garanti, mais chacun pourrait mesurer le coût des dépenses éducatives dans un système libre. Car faire croire que l’éducation est gratuite est un mensonge éhonté. Chaque lycéen coûte en moyenne 10 140 euros par an. Cette somme est intégralement payée par les parents via l’impôt et l’endettement de l’Etat. Mais noyées dans la masse des prélèvements obligatoires dont personne ne connaît la destination, ces dépenses passent inaperçues et trop de Français croient encore que l’éducation est gratuite parce que l’Etat l’a décidé. Ils en payent pourtant jusqu’au dernier centime. La situation risque d’empirer en attendant une prise de conscience suivie de véritables réformes, débarrassées de l’éternelle peur de fâcher les syndicats et autres professionnels de la banderole et du haut-parleur.


[1] http://media.education.gouv.fr/file/82/0/5820.pdf
[2] http://media.education.gouv.fr/file/97/1/20971.pdf
[3] Jean-Pierre Pélissier et Danièle Rébaudo, « Une approche de l’illettrisme en France », Histoire et mesure, XIX – N° 1/2 – Varia, mis en ligne le 15 juin 2007, référence du 16 avril 2008, disponible sur : http://histoiremesure.revues.org/document816.html.

L’avenir du soutien scolaire voire du e-learning ?

LE MONDE | 19.04.08 – Les professeurs virtuels réagiront aux émotions des élèves

Elle s’appelle Eve. Elle porte les cheveux courts, des vêtements sport, enseigne les mathématiques et est spécialisée dans l’aide individuelle. Mais elle est loin d’être un professeur comme les autres. Eve est un personnage virtuel : plus qu’un simple logiciel, un avatar très perfectionné capable de détecter, grâce à une webcam, les réactions de son élève et d’adapter sa pédagogie.Conçu pour les classes d’école primaire par le laboratoire du docteur Abdolhossein Sarrafzadeh, chercheur à l’université Massey d’Auckland (Nouvelle-Zélande), ce système de « tutorat affectif » (Affective Tutoring System, ATS) fonctionne grâce à une base de données d’environ 3 000 vidéos, réalisées auprès de trois professeurs dispensant leurs cours à des élèves âgés de 8 à 9 ans. Gestuelle, paroles et expressions de ces derniers ont été soigneusement décryptées et décodées. Résultat : Eve peut savoir si son élève est angoissé, perdu, en colère… et même s’il triche en comptant sur ses doigts ! La prof virtuelle réagit en conséquence en s’adressant à l’élève avec une voix humaine, agrémentée d’un sourire, d’un geste ou d’une attitude adéquats. Sans prendre véritablement de décisions, elle reproduit ce qu’auraient fait des humains dans une même situation.

« En tant qu’enseignant, je change souvent ma pédagogie quand je sens que les étudiants ne suivent pas. Je pose parfois une question ou reviens sur ce que je disais précédemment en donnant davantage d’explications », indique le docteur Sarrafzadeh, pour qui, « quand nous témoignons d’une émotion devant quelqu’un, nous nous attendons à ne pas être ignoré ». A ses yeux, la même exigence pourrait être espérée des ordinateurs.

Aboutissement d’un travail de sept ans, ce nouveau système en est pour l’instant au stade du prototype. Mais, selon son créateur, Eve pourrait intervenir dans certaines écoles de Nouvelle-Zélande d’ici un an ou deux, dans une version améliorée. L’équipe du docteur Sarrafzadeh travaille en effet à étendre son système de reconnaissance émotionnelle à de nouveaux gestes, ainsi qu’à la voix de l’élève, à son regard… et même à son pouls, qui pourrait être mesuré grâce à une souris intelligente.

Eve devrait également élargir ses compétences à d’autres disciplines que les mathématiques. Et peut-être apprendre à améliorer son savoir-faire professionnel au fil des cours. A l’heure où la formation à distance et le tutorat en ligne sont en plein essor, les perspectives du système ATS pourraient donc être multiples. Y compris dans des domaines tels que la sécurité, la santé ou le commerce électronique.

Vive les vacances – Les Français champions du monde

TF1.fr – Les Français sont les rois des vacances – 17/04/2008

Lorsqu’on en vient aux vacances, les clichés ont la vie dure. Espagnols, Italiens, et Français détiennent encore le record des jours de vacances accordés par leurs employeurs l’an dernier avec respectivement 31, 33, et même 37 jours à se la couler douce pour nos concitoyens.

Et les chiffres de cette étude de Harris Interactive menées pour l’agence Expedia auprès des internautes montrent que si le goût pour le farniente des pays du Sud n’est plus à prouver, l’addiction au travail des Anglo-Saxons n’en est pas plus une légende. Les Anglais ne se sont ont ainsi vu accorder que 26 jours de congés en 2007. Les Américains? 14! Dans le milieu du peloton, l’Allemagne (27 jours), l’Autriche (28 jours) ou les Pays-Bas (28 jours)

Non content de détenir le record des journées chômées, les Français, gavés de RTT, défendent en plus mordicus leurs jours de congés. Comme les Allemands (19%), ils ne sont que 20 % à accepter de renoncer à partie de leurs congés acquis. Un dévouement à leur entreprise bien inférieur à celui des Autrichiens (41%), Italiens (47%), et Hollandais (49%) qui sont près d’une moitié à renoncer à leurs jours de congés acquis.

Les RTT, pas des vacances!

Doit-on en conclure que les Français sont surtout les champions du monde de la fainéantise? Pas si vite! Les études montrent régulièrement que la productivité des Français est une des toutes meilleures au monde. Chez nous, si le travail est bref, il est donc apparemment intense.

Et les RTT, si elles sont une particularité française, ne seraient pas des congés à 100%. « Ce ne sont pas des vacances proprement dites, mais des jours de repos utilisés pour faire les courses, les démarches administratives ou pour emmener les enfants au football », explique le sociologue Jean Viard au Figaro. « Dans les autres pays européens, ce sont les femmes qui se chargent de ces tâches, parce qu’elles travaillent beaucoup plus souvent à temps partiel. » En clair, le Français n’est pas paresseux, il est même à la pointe de la répartition des tâches dans le couple! On se satisfera de cet éclairage…

Aujourd’hui…

…est un jour spécial.

J’offre 10€ à ceux qui sauront en tirer toutes les conclusions.

Une expérience intéressante sur l’autodiscipline

Vu ici, apocryphe ou non, ça vaudrait le coup de réessayer.

Une personne de mon entourage m’a raconté une histoire qui m’a bien fait rire. Je ne suis pas sûr de son authenticité, mais je ne résiste pas à l’envie de vous la rapporter.

Des étudiants allemands, fatigués de l’image de rigueur extrême qui traîne au basques de leurs compatriotes, ont fait une petite expérience. Ils ont choisi deux cabines téléphoniques. Sur l’une, ils ont collé une étiquette avec le symbole « homme », sur l’autre, idem mais avec le symbole « femme ». En espérant que les hommes et les femmes utilisent les cabines qui leur sont réservées, comme pour des toilettes, afin de démontrer que les Allemands ne sont pas plus attachés à la discipline que n’importe qui.
L’expérience commence, et il s’avère rapidement que les Allemands vont tous dans la cabine « homme » et les Allemandes dans la cabine ‘ »femme ». Nos étudiants ne se découragent pas et restent toute la journée à observer. Hélas, le même phénomène se reproduit encore en encore. Finalement, en fin de journée, une femme se présente devant la cabine « homme », et elle entre ! Les étudiants se précipitent alors pour l’interroger. Celle-ci répond alors :

« Excusez-moi, je ne comprends pas. Je suis Française. »

Facturation en ligne gratuite

Je découvre aujourd’hui bonnefacture.com un service simple mais diablement efficace pour qui a besoin de facturer ponctuellement sans garder des traces de toutes les opérations effectuées.

Au menu :

On n’est pas sur le même terrain que les ERP/CRM dont je parlais dans un précédent billet, mais ça reste tout de même très sympathique (et gratuit !).

Egalement intéressants : clicfacture.fr, un peu plus WYSIWYG, et monae.fr qui se présente comme un CRM plus complet.

Petit relifting

Travailler sur une CSS devient vite un calvaire pour un perfectionniste comme moi… margin-top par-ci, padding-bottom par-là, il manque toujours un pixel quelque part ! Quand ce n’est pas Firefox (ou IE) qui fait des siennes.

J’espère que les petites modifications rendront la lecture plus agréable.

Devenez astronaute

Vendredi 11 Avril 2008 – Techno-sciences.net

Des astronautes européens travaillant désormais dans le laboratoire Columbus à bord de la Station spatiale internationale (ISS) et le nouveau véhicule ravitailleur ATV de l’ESA ayant fait sa première livraison à l’ISS, les activités européennes de vols habités sont entrées dans une ère nouvelle. Le temps est venu pour l’ESA de rechercher de nouveaux talents afin d’étoffer son corps d’astronautes en vue des futures missions avec équipage à destination de l’ISS, de la Lune et au-delà.

Pour en savoir plus sur la procédure, cliquez ici.

x.com et les noms de domaine à une lettre

En travaillant avec l’API Paypal, je suis tombé sur un nom de domaine plutôt étrange : http://integrationwizard.x.com/ecpaypal/main.php

Oui, vous ne rêvez pas, il s’agit de x.com. Très rassurant pour un site de paiement en ligne sécurisé.

J’ai donc fait mes petites recherches, et il s’avère que dans l’histoire du web, seuls 6 sites profitent d’un domaine constitué d’une seule lettre : i.net, q.com, q.net, x.com, x.org et z.com. Ces noms ont été déposés une première fois, avant la décision doctobre 1993. A cette date, Jon Postel éditait les standards dans le secteur (Internet Official Protocol Standards, RFC 1540) qui ont justement bloqué ces noms un peu hors du commun (voir la fiche sur le sujet sur l’encyclopédie libre, Wikipedia).

Dernièrement, c’est Google qui a déposé le nom de domaine g.cn, afin de mieux s’implanter en Chine. Voir cet article de Clubic.

Que c’est beau la vie

Rien de tel pour apprendre à aimer la vie qu’une fine tranche de saucisson aux chanterelles assortie d’abondance et de beaufort.

Merci Thomas d’avoir immortalisé ce souvenir savoyard.

plateau-de-fromage-savoyard.jpg

Avions en papier lancés depuis l’espace

Par Jean Etienne, Futura-Sciences

L’expérience est vraiment envisagée : des astronautes – japonais – devraient bientôt lancer des avions en papier depuis la Station Spatiale Internationale ! Ce projet d’apparence farfelue n’a pas pour but de battre le record du vol le plus long mais de rechercher des moyens économiques pour récupérer des objets revenant de l’espace.

Lire l’article ici

Préparation d'un avion en papier pour un test en soufflerie. Crédit : Université de Tokyo.

Préparation d’un avion en papier pour un test en soufflerie. Crédit : Université de Tokyo.

Surexposition de la Société Générale : nihil novi sub sole

Quand on parle de supposée prise de conscience des risques inhérents à la structure actuelle du système bancaire, qui semble trop investi dans les produits dérivés (censés au départ faciliter la gestion des risques, mais qui sont devenus les jeux à gratter des prestigieux départements de trading pour compte propre de certaines banques), on ne peut que sourire en tombant sur un article datant du 8 janvier 1996, paru dans La Tribune Desfossés (ancêtre de La Tribune), suite à la faillite de la banque Barings, et qui insiste sur la place particulière occupée par la Société Générale (3,27 trillions de dollars d’activité portant sur des produits dérivés fin 1994).

la-tribune-desfosses-8-janvier-1996.jpg

Le pharming, un business prometteur ?

Je suis tombé sur cet article datant d’il y a plus d’un an. Apparemment, personne depuis semble avoir pris la menace au sérieux. C’est pourtant là une excellente opportunité de doper ses revenus d’affiliation en ajoutant automatiquement un trackingID à chaque URL transitant par le routeur. Et comme ce type d’appareil n’est pas équipé d’antivirus, une fois hacké, c’est pour longtemps ! Pour ceux qui veulent aller plus loin, ils peuvent bien sûr en profiter pour rediriger l’internaute sur des sites illégitimes (pas bien, mais ultralucratif et durable car très difficilement détectable par les anti-phishing), ou sur des sites parodiques.

Quelqu’un souhaite-t-il se joindre à moi pour mettre au point un vrai proof of concept (gentil) qui fasse bouger nos amis les fabricants de routeurs (qui continuent aussi trop souvent de proposer le cryptage WEP par défaut) ?

Brève Sécurité, Clubic – 20 février 2007

Connaissez-vous le « pharming », cette technique qui consiste à rediriger le trafic d’un site Internet honnête vers un autre site, frauduleux celui-ci, dans le but de vous inciter à y entrer vos informations personnelles ? Les pirates adeptes de cette méthode qui n’est pas sans rappeler le phishing (voir le Dossier sécurité : Spam et Phishing), ou hameçonnage en français, pourraient bientôt mettre en place de nouveaux dispositifs, bien plus insidieux, pour parvenir à leurs fins.

L’éditeur en sécurité Symantec et l’Indiana University School of Informatics ont en effet récemment lancé un avertissement relatif à une nouvelle tactique baptisée « drive-by pharming ». Celle-ci consiste à amener l’internaute à télécharger un code malicieux JavaScript qui se chargera de modifier les paramètres de son routeur domestique afin de l’entraîner à son insu vers des sites frauduleux. En manipulant les paramètres DNS (Domain Name Server) du routeur, un pirate pourrait en effet tout à fait faire qu’une adresse valide conduise l’internaute vers un site frauduleux sans que ce dernier ait l’impression d’avoir été abusé.

L’administration des Routeurs domestiques passe aujourd’hui le plus souvent par une interface Web, généralement accessible au moyen d’une adresse Web générique ou d’une adresse IP permanente, telle que 192.168.0.1. Pour parvenir à manipuler les paramètres du routeur, il est donc nécessaire de parvenir à accéder à cette administration. Or, il se trouve que la plupart des routeurs sont acessibles par défaut à l’aide d’un couple identifiant / mot de passe générique (exemple : login & password), que les utilisateurs oublient souvent de modifier. Pour prendre le contrôle d’un routeur, il suffit donc de placer sur la machine de l’internaute un programme capable de passer en revue les adresses d’administration les plus courantes, puis de tenter l’identification à l’aide d’une batterie de couples login / mot de passe courants.

Très simple à mettre en place, ce type d’attaque pourrait potentiellement toucher des millions d’utilisateurs de routeurs autour du monde. « Les attaques de type drive-by pharming sont si simples à lancer qu’il est vital que les consommateurs protègent de façon adéquate leurs routeurs et points d’accès sans fil dès aujourd’hui », indique Oliver Friedrichs, directeur de la division Security Response chez Symantec. Bien que l’efficacité de ce procédé ne soit pour le moment démontrée que par la mise au point de proof of concept, le drive-by pharming pourrait se révéler si lucratif qu’il parait inimaginable que des pirates n’en viennent pas à l’exploiter.

Dès lors, nous ne saurions trop vous conseiller, comme le fait Symantec, de vérifier les paramètres de votre routeur, et de modifier l’identifiant et le mot de passe qui vous permettent d’accéder à son interface d’administration, afin que ceux-ci ne puissent être devinés trop simplement…

Back in business

Me voilà de retour aux affaires, après une semaine au ski suivie de préparatifs puis vols vers le Mexique.

Le voyage ne s’est pas fait le plus simple du monde, à Francfort, tous les vols United Airlines ont été annulés suite à un contrôle de la FAA qui a révélé que les « fire suppression systems » sur l’appareil que je devais prendre n’étaient pas conformes. J’ai donc été rebooké sur un vol Lufthansa 3 heures plus tard à direction de Los Angeles (avec 11 heures de vol). J’en ai là-bas profité pour faire le tour de l’aéroport et respirer le bon air californien. Bon à savoir, dans ces cas là, n’hésitez pas à demander un « voucher » à la compagnie aérienne, pour manger gratuitement dans l’un des restaurants de l’aéroport (j’ai converti celui de 8€ que l’on m’avait donné à Francfort en 12$, ce qui m’a permis de faire une expérience culinaire inédite au MacDonald’s de l’aéroport de LA), mais aussi un billet d’avion gratuit ou une autre compensation du même genre ! La personne au guichet de United Airlines m’a ainsi fait savoir que je pouvais demander un vol AR domestique US gratuit… Je pense à l’instant qu’un vol Houston-Hawaii pourrait être sympa. Ou Washington-Bagdhad ?

La troisième partie du voyage vers Monterrey s’est faite sans encombre, malgré l’absence prévisible de mon bagage à l’arrivée. Heureusement, grâce aux codes barres présents sur les bagages, ils l’ont facilement localisés et fait expédier de sorte que je le récupère le lendemain soir. A Monterrey, j’ai d’abord logé à l’hôtel 5a Avenida pour 473 pesos par nuit, avec un checkout à 1PM. Cela m’a laissé le temps de sortir de la précarité et de retrouver aujourd’hui une situation relativement stable.

Le Tecnológico de Monterrey, et l’EGADE (Escuela de Graduados en Administración y Dirección de Empresas) sont très modernes, ils surpassent de loin bon nombre d’Ecoles françaises par leur qualité architecturale et le cadre de vie. Dans le campus se balladent des paons, des canards et autres espèces non identifiées. Pour Internet, c’est assez simple, il est partout. La maison où je suis est même équipée d’Internet via le Wimax (ego). Cela n’empêche pas le Mexique d’être un des pays où téléphoner coûte le plus cher au monde. Ils ont aussi une manie de proposer dans les cabines de téléphoner de manière illimitée en local pour 3 pesos (environ 19 cents), ce qui est assez pénible lorsque l’on sait être efficace au téléphone. Pas surprenant dans ces conditions que Carlos Slim soit le deuxième homme le plus riche du monde. Les Mexicains en ont plus honte qu’autre chose.

Autre curiosité, les voitures : moi qui devait être l’un des seuls en France à avoir une Chrysler Stratus voilà quelques mois (importée des USA via la base militaire de Kaiserslautern), il y en a ici à chaque coin de rue (j’aurais dû ramener mes pièces détachées non conformes en France et que j’ai dû remplacer, pour les revendre ici) ! Plus généralement, le parc de véhicule est probablement plus moderne qu’en France. Non que ce soit le portefeuille des autochtones qui soit bien garni (même si Monterrey est l’un des villes les plus riches d’Amérique centrale), mais qu’il semble bien que cela soit une marque plus forte de prestige social que chez nous (il faut dire que nos constructeurs ne nous gâtent pas vraiment en terme de design). J’avais déjà vu ça en Equateur, où les ménagent n’hésitent pas à s’endetter pour acheter un 4×4 à 80.000€.

Ayant discuté avec un chauffeur de taxi sur la régulation de leur secteur d’activité, j’ai été intéressé d’apprendre que là-bas une licence coûte environ 10000€, et qu’un business assez simple à mettre en oeuvre (pour un capitaliste), consiste à acheter ces licences à crédit, et à les louer avec une voiture à des personnes qui ne peuvent pas se permettre de tels investissements. Ainsi, la voiture et la licence sont autofinancées et certains taxistas parviennent à se constituer de jolies flottes de véhicules.

Enfin, le climat ici est un mélange du Texas et des Antilles, plus qu’un prolongement de celui de la Californie. L’air est assez chaud (entre 25 et 35°C) et légèrement humide (mais pas trop).

Je ne manquerai pas de poster ici des éléments insolites qui m’interpelleront durant ce séjour.

Back Button : que feriez-vous pour 10 millions de dollars ?

Voici un court métrage sympathique que m’a montré mon vénérable frère. Enjoy!

Guide des extensions indispensables pour Firefox

Benoit Mortgat publie ce jour un excellent guide pour ceux qui souhaitent équiper décemment leur navigateur web Firefox. J’avoue pour ma part être de plus en plus tenté de franchir le pas, au vu des lacunes d’Internet Explorer 7 en la matière. Jusqu’à présent, je n’utilisais Firefox que pour vérifier l’affichage convenable des pages de mes sites sur ce navigateur. Ardent défenseur de Microsoft, j’ai apprécié leurs progrès considérables d’IE6 à IE7, mais je remarque qu’ils souffrent d’un cruel manque de support de la part de la communauté, ce qui diminue le surplus global lors de l’utilisation de ce logiciel. Pour ne pas citer d’exemple, le débuggage de scripts ou de CSS est tout une aventure avec IE7, là où les extensions conseillées par Benoit dans son élégant guide en LaTeX vous donnent l’impression de vivre une nouvelle vie.

Je ne saurais que trop donc vous conseiller de vous en inspirer pour enrichir votre expérience utilisateur sur la toile.

ASIN to EAN converter

Désolé, cet article est seulement disponible en English. Pour le confort de l’utilisateur, le contenu est affiché ci-dessous dans une autre langue. Vous pouvez cliquer le lien pour changer de langue active.

Since I was needing an EAN to ASIN converter and ASIN to EAN converter (UPC/barcode and Amazon code), but could not find any on the web, I decided to write one myself. It is always fun to learn a new API (here I used Amazon Web Services). And when it works exactly as you expect, you are definitely API!

You can input several codes (batch mode) by separating them with « ; » (semicolon). The output will be one column with the original code and another with the converted code.

So, long story short, here comes the beauty, and the beast (also available here on a dedicated page/window):

This converter can easily be embedded on your own website using the following code:

<iframe style="border: solid 1px #ccc;" src="https://www3.erwinmayer.com/labs/asin2ean/" width="490" height="630"></iframe>

Latest features:
30/12/2014: Tab in URL and locale persistence.
19/12/2014: Responsive/Mobile-friendly version.
09/12/2014: Much faster batch operations & UI rewritten for easier readability.
09/06/2014: UI improvements for batch operations.
30/04/2014: Added support for BR (Brazil) and IN (India) locales.
02/10/2011: Added support for ES (Spain) locale.
27/08/2011: Added support for IT (Italy) and CN (China) locales.

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I may be available for consulting work on a case by case basis. Just drop me a note if needed.

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